Loïc Venance / AFP Un magasin Carrefour, à Saint-Herblain en Loire-Atlantique, le 13 janvier 2021. CARREFOUR – Le distributeur Carrefour a annoncé vendredi 19 août avoir décidé de retirer de la vente l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol, qui s’est vu refuser l’agrément par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP). “Suite à la décision de la Commission paritaire des publications et des agences de presse du ministère de la culture de ne pas renouveler l’attestation d’immatriculation délivrée pour la publication Rivarol au bénéfice du programme de soutien à la presse, Carrefour a pris la décision de ne plus vendre cette semaine, », a-t-il déclaré à l’équipe de l’AFP. Fondée en 1951, Rivarol (du nom du contre-révolutionnaire Antoine de Rivarol) est une publication emblématique de l’extrême droite française. Le journal a vu son agrément retiré en mai par la CPPAP, une mesure qui supprime les avantages fiscaux et réduit les tarifs postaux dont bénéficient les journaux. Son directeur de publication, Jérôme Bourbon (de son vrai nom Fabrice), a été condamné quinze fois, notamment pour incitation à la haine, mise en cause de crimes contre l’humanité et injures raciales. En décembre dernier, il a été reconnu coupable de mise en cause de crime contre l’humanité et d’incitation à la haine contre les juifs à cause d’une vidéo dans laquelle il évoquait le rassemblement du Vel d’Hiv.
“Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négationnistes ne devraient plus avoir le droit à la citoyenneté”
En particulier, il a fait valoir que le maréchal Pétain “a toujours résisté à la moindre persécution ou à la moindre atteinte aux Juifs français”.
En mars, une trentaine d’historiens et personnalités, dont Beate et Serge Klarsfeld, défenseurs de la mémoire des déportés français, ont protesté contre “l’aide publique indirecte” dont bénéficie Rivarol.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a salué la décision de Carrefour. “Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négatifs sur l’Holocauste ne devraient plus être autorisés, dans la distribution comme sur les réseaux sociaux”, a déclaré la fondation sur Twitter.
Le Crif salue la décision de @CarrefourFrance de retirer #Rivarol de la vente dans son réseau de distribution de proximité.
— CRIF (@Le_CRIF)
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Ce n’est pas sans émotion que nous partageons cette nouvelle avec vous : CONFIRMATION @CarrefourFrance ne vendra plus…
— Géants Dormants FR (@slpng_giants_fr)
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Le CPPAP est une instance composée à parité de représentants de l’Etat et de professionnels de la presse. Il est chargé de décider si les publications sont éligibles au statut économique de la presse, selon certains critères.
Son règlement précise que « les publications qui nient, incitent à la haine raciale, à la xénophobie et celles qui portent atteinte à la dignité humaine » ne peuvent bénéficier de ce statut.
A voir aussi sur Le HuffPost : Carrefour passe un entretien pour un poste dans le métaverse
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title: “Carrefour Cesse De Vendre Rivarol Le Journal D Extr Me Droite Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-03” author: “Maria Stephenson”
Loïc Venance / AFP Un magasin Carrefour, à Saint-Herblain en Loire-Atlantique, le 13 janvier 2021. CARREFOUR – Le distributeur Carrefour a annoncé vendredi 19 août avoir décidé de retirer de la vente l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol, qui s’est vu refuser l’agrément par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP). “Suite à la décision de la Commission paritaire des publications et des agences de presse du ministère de la culture de ne pas renouveler l’attestation d’immatriculation délivrée pour la publication Rivarol au bénéfice du programme de soutien à la presse, Carrefour a pris la décision de ne plus vendre cette semaine, », a-t-il déclaré à l’équipe de l’AFP. Fondée en 1951, Rivarol (du nom du contre-révolutionnaire Antoine de Rivarol) est une publication emblématique de l’extrême droite française. Le journal a vu son agrément retiré en mai par la CPPAP, une mesure qui supprime les avantages fiscaux et réduit les tarifs postaux dont bénéficient les journaux. Son directeur de publication, Jérôme Bourbon (de son vrai nom Fabrice), a été condamné quinze fois, notamment pour incitation à la haine, mise en cause de crimes contre l’humanité et injures raciales. En décembre dernier, il a été reconnu coupable de mise en cause de crime contre l’humanité et d’incitation à la haine contre les juifs à cause d’une vidéo dans laquelle il évoquait le rassemblement du Vel d’Hiv.
“Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négationnistes ne devraient plus avoir le droit à la citoyenneté”
En particulier, il a fait valoir que le maréchal Pétain “a toujours résisté à la moindre persécution ou à la moindre atteinte aux Juifs français”.
En mars, une trentaine d’historiens et personnalités, dont Beate et Serge Klarsfeld, défenseurs de la mémoire des déportés français, ont protesté contre “l’aide publique indirecte” dont bénéficie Rivarol.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a salué la décision de Carrefour. “Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négatifs sur l’Holocauste ne devraient plus être autorisés, dans la distribution comme sur les réseaux sociaux”, a déclaré la fondation sur Twitter.
Le Crif salue la décision de @CarrefourFrance de retirer #Rivarol de la vente dans son réseau de distribution de proximité.
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Le CPPAP est une instance composée à parité de représentants de l’Etat et de professionnels de la presse. Il est chargé de décider si les publications sont éligibles au statut économique de la presse, selon certains critères.
Son règlement précise que « les publications qui nient, incitent à la haine raciale, à la xénophobie et celles qui portent atteinte à la dignité humaine » ne peuvent bénéficier de ce statut.
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title: “Carrefour Cesse De Vendre Rivarol Le Journal D Extr Me Droite Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-03” author: “Alice Weiss”
Loïc Venance / AFP Un magasin Carrefour, à Saint-Herblain en Loire-Atlantique, le 13 janvier 2021. CARREFOUR – Le distributeur Carrefour a annoncé vendredi 19 août avoir décidé de retirer de la vente l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol, qui s’est vu refuser l’agrément par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP). “Suite à la décision de la Commission paritaire des publications et des agences de presse du ministère de la culture de ne pas renouveler l’attestation d’immatriculation délivrée pour la publication Rivarol au bénéfice du programme de soutien à la presse, Carrefour a pris la décision de ne plus vendre cette semaine, », a-t-il déclaré à l’équipe de l’AFP. Fondée en 1951, Rivarol (du nom du contre-révolutionnaire Antoine de Rivarol) est une publication emblématique de l’extrême droite française. Le journal a vu son agrément retiré en mai par la CPPAP, une mesure qui supprime les avantages fiscaux et réduit les tarifs postaux dont bénéficient les journaux. Son directeur de publication, Jérôme Bourbon (de son vrai nom Fabrice), a été condamné quinze fois, notamment pour incitation à la haine, mise en cause de crimes contre l’humanité et injures raciales. En décembre dernier, il a été reconnu coupable de mise en cause de crime contre l’humanité et d’incitation à la haine contre les juifs à cause d’une vidéo dans laquelle il évoquait le rassemblement du Vel d’Hiv.
“Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négationnistes ne devraient plus avoir le droit à la citoyenneté”
En particulier, il a fait valoir que le maréchal Pétain “a toujours résisté à la moindre persécution ou à la moindre atteinte aux Juifs français”.
En mars, une trentaine d’historiens et personnalités, dont Beate et Serge Klarsfeld, défenseurs de la mémoire des déportés français, ont protesté contre “l’aide publique indirecte” dont bénéficie Rivarol.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a salué la décision de Carrefour. “Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négatifs sur l’Holocauste ne devraient plus être autorisés, dans la distribution comme sur les réseaux sociaux”, a déclaré la fondation sur Twitter.
Le Crif salue la décision de @CarrefourFrance de retirer #Rivarol de la vente dans son réseau de distribution de proximité.
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Le CPPAP est une instance composée à parité de représentants de l’Etat et de professionnels de la presse. Il est chargé de décider si les publications sont éligibles au statut économique de la presse, selon certains critères.
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title: “Carrefour Cesse De Vendre Rivarol Le Journal D Extr Me Droite Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-14” author: “Melanie Smith”
Loïc Venance / AFP Un magasin Carrefour, à Saint-Herblain en Loire-Atlantique, le 13 janvier 2021. CARREFOUR – Le distributeur Carrefour a annoncé vendredi 19 août avoir décidé de retirer de la vente l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol, qui s’est vu refuser l’agrément par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP). “Suite à la décision de la Commission paritaire des publications et des agences de presse du ministère de la culture de ne pas renouveler l’attestation d’immatriculation délivrée pour la publication Rivarol au bénéfice du programme de soutien à la presse, Carrefour a pris la décision de ne plus vendre cette semaine, », a-t-il déclaré à l’équipe de l’AFP. Fondée en 1951, Rivarol (du nom du contre-révolutionnaire Antoine de Rivarol) est une publication emblématique de l’extrême droite française. Le journal a vu son agrément retiré en mai par la CPPAP, une mesure qui supprime les avantages fiscaux et réduit les tarifs postaux dont bénéficient les journaux. Son directeur de publication, Jérôme Bourbon (de son vrai nom Fabrice), a été condamné quinze fois, notamment pour incitation à la haine, mise en cause de crimes contre l’humanité et injures raciales. En décembre dernier, il a été reconnu coupable de mise en cause de crime contre l’humanité et d’incitation à la haine contre les juifs à cause d’une vidéo dans laquelle il évoquait le rassemblement du Vel d’Hiv.
“Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négationnistes ne devraient plus avoir le droit à la citoyenneté”
En particulier, il a fait valoir que le maréchal Pétain “a toujours résisté à la moindre persécution ou à la moindre atteinte aux Juifs français”.
En mars, une trentaine d’historiens et personnalités, dont Beate et Serge Klarsfeld, défenseurs de la mémoire des déportés français, ont protesté contre “l’aide publique indirecte” dont bénéficie Rivarol.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a salué la décision de Carrefour. “Les chiffons racistes, antisémites, xénophobes et négatifs sur l’Holocauste ne devraient plus être autorisés, dans la distribution comme sur les réseaux sociaux”, a déclaré la fondation sur Twitter.
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Le CPPAP est une instance composée à parité de représentants de l’Etat et de professionnels de la presse. Il est chargé de décider si les publications sont éligibles au statut économique de la presse, selon certains critères.
Son règlement précise que « les publications qui nient, incitent à la haine raciale, à la xénophobie et celles qui portent atteinte à la dignité humaine » ne peuvent bénéficier de ce statut.
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