Après les violents orages qui ont frappé la Corse, faisant au moins cinq morts, c’est Météo-France qui est au cœur de la tempête. Sur les réseaux sociaux, sur les récepteurs de télévision, l’organisation devient la cible de critiques et de moqueries, accusée d’être coupable d’un “gros échec”, donnant la notification trop tard. Depuis Calvi (Haute-Corse), le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vendredi 19 août le lancement imminent d’une enquête, auprès des services de sécurité politique, pour faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné. “L’alerte météo n’a pas jugé nécessaire ces vents absolument extraordinaires qui se sont formés en quelques minutes”, a commenté sévèrement M. Darmanin, semblant abdiquer la responsabilité à la seule agence météorologique. Ce que nous voyons au ministère de l’Intérieur, c’est que l’alarme est arrivée quelques minutes avant le pire du temps. Donc à 8 heures du matin il n’était physiquement pas possible d’évacuer les campings. » Jeudi 18 août, dans son bulletin de 6h00, Météo-France plaçait la Corse uniquement en simple alerte jaune (“attention”), comme une grande partie du territoire. Les météorologues ne s’attendaient alors qu’à “de fortes tempêtes (…), en mer près de la Corse, avec de fortes rafales de vent”, qui pourraient “affecter très temporairement les côtes ouest et nord”. L’alerte orange (“soyez très prudent”) a été activée juste après 8h30, après que la tempête ait touché terre avec des effets de tornade. Cependant, entre 8h15 et 9h15. la tempête a été la plus violente, avec des rafales atteignant 224 kilomètres à l’heure, des niveaux jamais vus auparavant. Le dernier en date : La Corse, toujours en vigilance orange, connaît un “calme relatif” après une très forte tempête

“Les tempêtes restent les événements les plus difficiles à prévoir”

Météo-France avoue avoir été “surprise” par une situation “extraordinaire” et “difficile à prévoir” avec ses modèles numériques. Certaines simulations produites par “Arome”, le modèle interne de Météo-France fonctionnant sur son supercalculateur à Toulouse, “suggéraient une tempête proche de celle observée”, tandis que d’autres simulations “semblaient plus susceptibles d’être plus au large”, a déclaré le météorologue François Guarand, lors d’une conférence de presse. “S’il fallait alerter dès qu’un scénario extrême apparaît dans la prévision chiffrée, on serait trop prudent et le système deviendrait inutile”, juge son collègue Christophe Morel. trouvé, de donner un préavis suffisant et de ne pas sur-notifier.” Dans le cas de la Corse, il estime qu’il n’y avait pas assez de preuves pour mettre en alerte orange. Il vous reste 59,53% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “M T O France Sous La Temp Te Apr S Les Orages En Corse Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-04” author: “Thomas Wheeler”


Après les violents orages qui ont frappé la Corse, faisant au moins cinq morts, c’est Météo-France qui est au cœur de la tempête. Sur les réseaux sociaux, sur les récepteurs de télévision, l’organisation devient la cible de critiques et de moqueries, accusée d’être coupable d’un “gros échec”, donnant la notification trop tard. Depuis Calvi (Haute-Corse), le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vendredi 19 août le lancement imminent d’une enquête, auprès des services de sécurité politique, pour faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné. “L’alerte météo n’a pas jugé nécessaire ces vents absolument extraordinaires qui se sont formés en quelques minutes”, a commenté sévèrement M. Darmanin, semblant abdiquer la responsabilité à la seule agence météorologique. Ce que nous voyons au ministère de l’Intérieur, c’est que l’alarme est arrivée quelques minutes avant le pire du temps. Donc à 8 heures du matin il n’était physiquement pas possible d’évacuer les campings. » Jeudi 18 août, dans son bulletin de 6h00, Météo-France plaçait la Corse uniquement en simple alerte jaune (“attention”), comme une grande partie du territoire. Les météorologues ne s’attendaient alors qu’à “de fortes tempêtes (…), en mer près de la Corse, avec de fortes rafales de vent”, qui pourraient “affecter très temporairement les côtes ouest et nord”. L’alerte orange (“soyez très prudent”) a été activée juste après 8h30, après que la tempête ait touché terre avec des effets de tornade. Cependant, entre 8h15 et 9h15. la tempête a été la plus violente, avec des rafales atteignant 224 kilomètres à l’heure, des niveaux jamais vus auparavant. Le dernier en date : La Corse, toujours en vigilance orange, connaît un “calme relatif” après une très forte tempête

“Les tempêtes restent les événements les plus difficiles à prévoir”

Météo-France avoue avoir été “surprise” par une situation “extraordinaire” et “difficile à prévoir” avec ses modèles numériques. Certaines simulations produites par “Arome”, le modèle interne de Météo-France fonctionnant sur son supercalculateur à Toulouse, “suggéraient une tempête proche de celle observée”, tandis que d’autres simulations “semblaient plus susceptibles d’être plus au large”, a déclaré le météorologue François Guarand, lors d’une conférence de presse. “S’il fallait alerter dès qu’un scénario extrême apparaît dans la prévision chiffrée, on serait trop prudent et le système deviendrait inutile”, juge son collègue Christophe Morel. trouvé, de donner un préavis suffisant et de ne pas sur-notifier.” Dans le cas de la Corse, il estime qu’il n’y avait pas assez de preuves pour mettre en alerte orange. Il vous reste 59,53% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “M T O France Sous La Temp Te Apr S Les Orages En Corse Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-07” author: “Maude Narcisse”


Après les violents orages qui ont frappé la Corse, faisant au moins cinq morts, c’est Météo-France qui est au cœur de la tempête. Sur les réseaux sociaux, sur les récepteurs de télévision, l’organisation devient la cible de critiques et de moqueries, accusée d’être coupable d’un “gros échec”, donnant la notification trop tard. Depuis Calvi (Haute-Corse), le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vendredi 19 août le lancement imminent d’une enquête, auprès des services de sécurité politique, pour faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné. “L’alerte météo n’a pas jugé nécessaire ces vents absolument extraordinaires qui se sont formés en quelques minutes”, a commenté sévèrement M. Darmanin, semblant abdiquer la responsabilité à la seule agence météorologique. Ce que nous voyons au ministère de l’Intérieur, c’est que l’alarme est arrivée quelques minutes avant le pire du temps. Donc à 8 heures du matin il n’était physiquement pas possible d’évacuer les campings. » Jeudi 18 août, dans son bulletin de 6h00, Météo-France plaçait la Corse uniquement en simple alerte jaune (“attention”), comme une grande partie du territoire. Les météorologues ne s’attendaient alors qu’à “de fortes tempêtes (…), en mer près de la Corse, avec de fortes rafales de vent”, qui pourraient “affecter très temporairement les côtes ouest et nord”. L’alerte orange (“soyez très prudent”) a été activée juste après 8h30, après que la tempête ait touché terre avec des effets de tornade. Cependant, entre 8h15 et 9h15. la tempête a été la plus violente, avec des rafales atteignant 224 kilomètres à l’heure, des niveaux jamais vus auparavant. Le dernier en date : La Corse, toujours en vigilance orange, connaît un “calme relatif” après une très forte tempête

“Les tempêtes restent les événements les plus difficiles à prévoir”

Météo-France avoue avoir été “surprise” par une situation “extraordinaire” et “difficile à prévoir” avec ses modèles numériques. Certaines simulations produites par “Arome”, le modèle interne de Météo-France fonctionnant sur son supercalculateur à Toulouse, “suggéraient une tempête proche de celle observée”, tandis que d’autres simulations “semblaient plus susceptibles d’être plus au large”, a déclaré le météorologue François Guarand, lors d’une conférence de presse. “S’il fallait alerter dès qu’un scénario extrême apparaît dans la prévision chiffrée, on serait trop prudent et le système deviendrait inutile”, juge son collègue Christophe Morel. trouvé, de donner un préavis suffisant et de ne pas sur-notifier.” Dans le cas de la Corse, il estime qu’il n’y avait pas assez de preuves pour mettre en alerte orange. Il vous reste 59,53% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “M T O France Sous La Temp Te Apr S Les Orages En Corse Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-01” author: “Brenda Nettles”


Après les violents orages qui ont frappé la Corse, faisant au moins cinq morts, c’est Météo-France qui est au cœur de la tempête. Sur les réseaux sociaux, sur les récepteurs de télévision, l’organisation devient la cible de critiques et de moqueries, accusée d’être coupable d’un “gros échec”, donnant la notification trop tard. Depuis Calvi (Haute-Corse), le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vendredi 19 août le lancement imminent d’une enquête, auprès des services de sécurité politique, pour faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné. “L’alerte météo n’a pas jugé nécessaire ces vents absolument extraordinaires qui se sont formés en quelques minutes”, a commenté sévèrement M. Darmanin, semblant abdiquer la responsabilité à la seule agence météorologique. Ce que nous voyons au ministère de l’Intérieur, c’est que l’alarme est arrivée quelques minutes avant le pire du temps. Donc à 8 heures du matin il n’était physiquement pas possible d’évacuer les campings. » Jeudi 18 août, dans son bulletin de 6h00, Météo-France plaçait la Corse uniquement en simple alerte jaune (“attention”), comme une grande partie du territoire. Les météorologues ne s’attendaient alors qu’à “de fortes tempêtes (…), en mer près de la Corse, avec de fortes rafales de vent”, qui pourraient “affecter très temporairement les côtes ouest et nord”. L’alerte orange (“soyez très prudent”) a été activée juste après 8h30, après que la tempête ait touché terre avec des effets de tornade. Cependant, entre 8h15 et 9h15. la tempête a été la plus violente, avec des rafales atteignant 224 kilomètres à l’heure, des niveaux jamais vus auparavant. Le dernier en date : La Corse, toujours en vigilance orange, connaît un “calme relatif” après une très forte tempête

“Les tempêtes restent les événements les plus difficiles à prévoir”

Météo-France avoue avoir été “surprise” par une situation “extraordinaire” et “difficile à prévoir” avec ses modèles numériques. Certaines simulations produites par “Arome”, le modèle interne de Météo-France fonctionnant sur son supercalculateur à Toulouse, “suggéraient une tempête proche de celle observée”, tandis que d’autres simulations “semblaient plus susceptibles d’être plus au large”, a déclaré le météorologue François Guarand, lors d’une conférence de presse. “S’il fallait alerter dès qu’un scénario extrême apparaît dans la prévision chiffrée, on serait trop prudent et le système deviendrait inutile”, juge son collègue Christophe Morel. trouvé, de donner un préavis suffisant et de ne pas sur-notifier.” Dans le cas de la Corse, il estime qu’il n’y avait pas assez de preuves pour mettre en alerte orange. Il vous reste 59,53% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.