EMMANUEL DUNAND / AFP
Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.
CORSE – L’extrême violence des vents et des orages qui ont frappé la Corse dans la matinée du 18 août, causant la mort de 5 personnes, n’a pas pu être anticipée par Météo-France, qui a placé l’île en vigilance orange à la dernière minute. Depuis Calvi, ce vendredi 19 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu’une enquête sera prochainement ouverte pour faire le point sur cette alerte tardive.
« L’alerte météo n’a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents parce que, comme les spécialistes de météorologie l’ont dit, ce sont des vents absolument exceptionnels qui se sont formés en quelques minutes », a déclaré Gérald Darmanin. « Il faut toujours faire un retour d’expérience et une enquête […]. Je la commanderai avec les services de la sécurité civile ».
DIRECT 🔴”On s’attendait à des vents de 100 km/h (…) et ils ont atteint jusqu’à 220 km/h”, souligne Gérald Darmani…
— franceinfo (@franceinfo)
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Comme l’a rappelé le ministre, une première alerte vigilance jaune a été donnée par les services météorologiques le 17 août au soir. Elle n’a été réévaluée (en orange) que « quelques minutes » avant que l’impact des vents ne se fasse ressentir sur le territoire, rendant impossible toute évacuation de dernière minute.
Critiqués pour cette réaction tardive, les prévisionnistes de Météo-France se sont expliqués lors d’une conférence de presse, jeudi en début de soirée. « On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant », a reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision. La situation était « difficilement prévisible » car on « ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer », a souligné de son côté expliqué le prévisionniste François Gourand.
Le spécialiste a pointé les limites technologiques des outils de prévisions. Mais sur Twitter, l’économiste Maxime Combes a également mis en lumière la réduction notable du budget — et donc des effectifs — alloués à Météo-France depuis le début du quinquennat Macron, une politique en réalité appliquée depuis 2012 et le quinquennat Hollande. « Sur la période 2012-2021, c’est une baisse de 23 % du plafond d’emplois de Météo-France qui a été exigée des gouvernements successifs », écrit l’économiste plutôt engagé à gauche, citant un rapport sénatorial.
Puisque @MeteoFrance est mise en cause, sans doute est-ce le bon moment pour rappeler que le contrat budgétaire 201…
— Maxime Combes (@MaximCombes)
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La vigilance orange a été levée sur l’île ce vendredi aux alentours de 10h. « Des averses orageuses concernent toujours l’île jusqu’en milieu d’après-midi, notamment la partie sud, avec une possible hausse d’activité temporaire en cette fin de matinée. Mais l’intensité de ces orages ne nécessite toutefois plus un maintien en vigilance orange », expliquait Météo-France dans son dernier bulletin.
À voir également sur Le HuffPost : De la Corse à Marseille, les images des violents orages en Méditerranée
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title: “Darmanin Va Demander Une Enqu Te Apr S L Alerte Tardive De M T O France Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-18” author: “Luisa Graham”
EMMANUEL DUNAND / AFP
Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.
CORSE – L’extrême violence des vents et des orages qui ont frappé la Corse dans la matinée du 18 août, causant la mort de 5 personnes, n’a pas pu être anticipée par Météo-France, qui a placé l’île en vigilance orange à la dernière minute. Depuis Calvi, ce vendredi 19 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu’une enquête sera prochainement ouverte pour faire le point sur cette alerte tardive.
« L’alerte météo n’a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents parce que, comme les spécialistes de météorologie l’ont dit, ce sont des vents absolument exceptionnels qui se sont formés en quelques minutes », a déclaré Gérald Darmanin. « Il faut toujours faire un retour d’expérience et une enquête […]. Je la commanderai avec les services de la sécurité civile ».
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— franceinfo (@franceinfo)
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Comme l’a rappelé le ministre, une première alerte vigilance jaune a été donnée par les services météorologiques le 17 août au soir. Elle n’a été réévaluée (en orange) que « quelques minutes » avant que l’impact des vents ne se fasse ressentir sur le territoire, rendant impossible toute évacuation de dernière minute.
Critiqués pour cette réaction tardive, les prévisionnistes de Météo-France se sont expliqués lors d’une conférence de presse, jeudi en début de soirée. « On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant », a reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision. La situation était « difficilement prévisible » car on « ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer », a souligné de son côté expliqué le prévisionniste François Gourand.
Le spécialiste a pointé les limites technologiques des outils de prévisions. Mais sur Twitter, l’économiste Maxime Combes a également mis en lumière la réduction notable du budget — et donc des effectifs — alloués à Météo-France depuis le début du quinquennat Macron, une politique en réalité appliquée depuis 2012 et le quinquennat Hollande. « Sur la période 2012-2021, c’est une baisse de 23 % du plafond d’emplois de Météo-France qui a été exigée des gouvernements successifs », écrit l’économiste plutôt engagé à gauche, citant un rapport sénatorial.
Puisque @MeteoFrance est mise en cause, sans doute est-ce le bon moment pour rappeler que le contrat budgétaire 201…
— Maxime Combes (@MaximCombes)
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La vigilance orange a été levée sur l’île ce vendredi aux alentours de 10h. « Des averses orageuses concernent toujours l’île jusqu’en milieu d’après-midi, notamment la partie sud, avec une possible hausse d’activité temporaire en cette fin de matinée. Mais l’intensité de ces orages ne nécessite toutefois plus un maintien en vigilance orange », expliquait Météo-France dans son dernier bulletin.
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title: “Darmanin Va Demander Une Enqu Te Apr S L Alerte Tardive De M T O France Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-18” author: “Julie Rizzo”
EMMANUEL DUNAND / AFP
Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.
CORSE – L’extrême violence des vents et des orages qui ont frappé la Corse dans la matinée du 18 août, causant la mort de 5 personnes, n’a pas pu être anticipée par Météo-France, qui a placé l’île en vigilance orange à la dernière minute. Depuis Calvi, ce vendredi 19 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu’une enquête sera prochainement ouverte pour faire le point sur cette alerte tardive.
« L’alerte météo n’a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents parce que, comme les spécialistes de météorologie l’ont dit, ce sont des vents absolument exceptionnels qui se sont formés en quelques minutes », a déclaré Gérald Darmanin. « Il faut toujours faire un retour d’expérience et une enquête […]. Je la commanderai avec les services de la sécurité civile ».
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Comme l’a rappelé le ministre, une première alerte vigilance jaune a été donnée par les services météorologiques le 17 août au soir. Elle n’a été réévaluée (en orange) que « quelques minutes » avant que l’impact des vents ne se fasse ressentir sur le territoire, rendant impossible toute évacuation de dernière minute.
Critiqués pour cette réaction tardive, les prévisionnistes de Météo-France se sont expliqués lors d’une conférence de presse, jeudi en début de soirée. « On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant », a reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision. La situation était « difficilement prévisible » car on « ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer », a souligné de son côté expliqué le prévisionniste François Gourand.
Le spécialiste a pointé les limites technologiques des outils de prévisions. Mais sur Twitter, l’économiste Maxime Combes a également mis en lumière la réduction notable du budget — et donc des effectifs — alloués à Météo-France depuis le début du quinquennat Macron, une politique en réalité appliquée depuis 2012 et le quinquennat Hollande. « Sur la période 2012-2021, c’est une baisse de 23 % du plafond d’emplois de Météo-France qui a été exigée des gouvernements successifs », écrit l’économiste plutôt engagé à gauche, citant un rapport sénatorial.
Puisque @MeteoFrance est mise en cause, sans doute est-ce le bon moment pour rappeler que le contrat budgétaire 201…
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La vigilance orange a été levée sur l’île ce vendredi aux alentours de 10h. « Des averses orageuses concernent toujours l’île jusqu’en milieu d’après-midi, notamment la partie sud, avec une possible hausse d’activité temporaire en cette fin de matinée. Mais l’intensité de ces orages ne nécessite toutefois plus un maintien en vigilance orange », expliquait Météo-France dans son dernier bulletin.
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title: “Darmanin Va Demander Une Enqu Te Apr S L Alerte Tardive De M T O France Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-13” author: “Stephanie Goldstein”
EMMANUEL DUNAND / AFP
Gérald Darmanin sur le camping de La Pinède à Calvi en Corse le 19 août, au lendemain des violents orages qui ont coûté la vie à 5 personnes.
CORSE – L’extrême violence des vents et des orages qui ont frappé la Corse dans la matinée du 18 août, causant la mort de 5 personnes, n’a pas pu être anticipée par Météo-France, qui a placé l’île en vigilance orange à la dernière minute. Depuis Calvi, ce vendredi 19 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu’une enquête sera prochainement ouverte pour faire le point sur cette alerte tardive.
« L’alerte météo n’a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents parce que, comme les spécialistes de météorologie l’ont dit, ce sont des vents absolument exceptionnels qui se sont formés en quelques minutes », a déclaré Gérald Darmanin. « Il faut toujours faire un retour d’expérience et une enquête […]. Je la commanderai avec les services de la sécurité civile ».
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Comme l’a rappelé le ministre, une première alerte vigilance jaune a été donnée par les services météorologiques le 17 août au soir. Elle n’a été réévaluée (en orange) que « quelques minutes » avant que l’impact des vents ne se fasse ressentir sur le territoire, rendant impossible toute évacuation de dernière minute.
Critiqués pour cette réaction tardive, les prévisionnistes de Météo-France se sont expliqués lors d’une conférence de presse, jeudi en début de soirée. « On a été un peu surpris par les valeurs des rafales, valeurs tout à fait exceptionnelles qui n’avaient jamais été observées auparavant », a reconnu Christophe Morel, responsable de la permanence prévision. La situation était « difficilement prévisible » car on « ne peut pas observer les rafales tant que les orages sont sur la mer », a souligné de son côté expliqué le prévisionniste François Gourand.
Le spécialiste a pointé les limites technologiques des outils de prévisions. Mais sur Twitter, l’économiste Maxime Combes a également mis en lumière la réduction notable du budget — et donc des effectifs — alloués à Météo-France depuis le début du quinquennat Macron, une politique en réalité appliquée depuis 2012 et le quinquennat Hollande. « Sur la période 2012-2021, c’est une baisse de 23 % du plafond d’emplois de Météo-France qui a été exigée des gouvernements successifs », écrit l’économiste plutôt engagé à gauche, citant un rapport sénatorial.
Puisque @MeteoFrance est mise en cause, sans doute est-ce le bon moment pour rappeler que le contrat budgétaire 201…
— Maxime Combes (@MaximCombes)
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La vigilance orange a été levée sur l’île ce vendredi aux alentours de 10h. « Des averses orageuses concernent toujours l’île jusqu’en milieu d’après-midi, notamment la partie sud, avec une possible hausse d’activité temporaire en cette fin de matinée. Mais l’intensité de ces orages ne nécessite toutefois plus un maintien en vigilance orange », expliquait Météo-France dans son dernier bulletin.
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