Un homme est mort et un autre est entre la vie et la mort, après avoir été touché par des tirs de policiers à l’intérieur d’un véhicule, dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon, a-t-on appris de source policière et publique le bureau du procureur. Les faits se sont déroulés jeudi vers minuit, sur le parking d’un supermarché, alors que des agents tentaient de contrôler un véhicule en stationnement, qui avait été déclaré volé. “Les collègues ont tout de suite trouvé cela suspect, ils ont regardé la plaque d’immatriculation au dossier et se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un véhicule qui avait été signalé volé”, raconte en ce sens une source policière. Lire aussi Déni de conformité : « Ensauvagement » Mais la situation a vite dégénéré, le chauffeur du véhicule a refusé de se soumettre au contrôle. Cette dernière “impliquait une marche arrière puis une marche avant frappant un policier qui a été retrouvé à découvert sur le capot avant du véhicule”, précise le parquet de Lyon par le biais d’un communiqué. Pour se protéger et arrêter l’agresseur dans son élan, ce dernier a fait usage de son arme, dans des circonstances qui restent à établir. Un deuxième officier a également ouvert le feu, protégeant son collègue. La voiture termina finalement sa course une centaine de mètres plus loin, allant s’emboîter dans un autre véhicule. À VOIR AUSSI – Refus d’obtempérer à Vénissieux : “Les deux personnes étaient très mal connues des services de police”, assure Gérald Darmanin
26 et 20 ans
Les agents ont découvert deux hommes très grièvement blessés dans l’habitacle du véhicule et leur ont prodigué les premiers soins. Les pompiers qui se sont rapidement précipités sur les lieux, n’ont réussi à comprendre que le décès du passager, tandis que le conducteur, gravement touché à la tête, a été transporté en urgence à l’hôpital. On ignore pour le moment si les deux hommes, un certain Raihane S. et Adam B., âgés respectivement de 26 et 20 ans, étaient connus des services de police. Le touché officiel, plus légèrement blessé aux jambes, a été envoyé à l’hôpital pour examen. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Lyon, qui s’est rendu sur les lieux. Le premier pour “recel de vol”, “refus aggravé d’obtempérer” et “violence armée contre des policiers” et a été attribué à la DDSP. La seconde pour “violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de l’infliger”, attribuée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les deux agents qui ont fait usage de leurs armes sont actuellement interrogés par cette agence en garde à vue. Lire aussi Qu’est-ce que le CRS 8, une nouvelle unité spécialisée dans les violences urbaines ? Par ailleurs, deux sections de CRS 8 – 40 hommes – cette unité d’élite de la police nationale, seront envoyées ce vendredi après-midi à Vénissieux pour maintenir l’ordre et prévenir le déclenchement de violences civiles, apprend-on – nous auprès de la police nationale. Le syndicat de police Alliance, qui s’y est rendu pour soutenir les agents du sud de Lyon, a dénoncé “la banalisation des violences contre les forces de l’ordre, avec des gens qui n’hésitent plus à tenter une vie entière de maintien de l’ordre pour des motifs extrêmement anodins”. Lire aussi Avec ou sans uniforme, les policiers se sentent de plus en plus menacés dans leur quotidien Dans la nuit du 8 au 9 août, trois agents de la BAC avaient déjà été interpellés à Toulouse par un homme de 24 ans qui refusait de se soumettre à une vérification des antécédents. Le jeune voyou a alors tenté d’emprunter la Highway 64 dans le mauvais sens avant d’être stoppé par les tirs d’une deuxième patrouille qui avait été appelée en renfort et qui s’apprêtait, une fois de plus, à le faire, quitte à tuer. Quelques jours plus tôt, le 4 août, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), trois autres policiers avaient été blessés dans des circonstances similaires. Un dernier bilan obtenu par Le Figaro témoigne de la recrudescence alarmante des refus d’obtempérer sur le territoire. Elle révèle notamment qu’au moins 26.320 refus d’obtempérer ont été enregistrés en 2021 par les policiers et gendarmes. C’est plus d’un toutes les trente minutes. VOIR AUSSI – Légitime défense : dans quels cas la police peut-elle faire usage d’armes ?
title: “La Police Ouvre Le Feu Alors Qu Elle Refuse D Obtemp Rer Un Mort Et Un Gri Vement Bless Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-06” author: “Kenneth Garcia”
Un homme est mort et un autre est entre la vie et la mort, après avoir été touché par des tirs de policiers à l’intérieur d’un véhicule, dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon, a-t-on appris de source policière et publique le bureau du procureur. Les faits se sont déroulés jeudi vers minuit, sur le parking d’un supermarché, alors que des agents tentaient de contrôler un véhicule en stationnement, qui avait été déclaré volé. “Les collègues ont tout de suite trouvé cela suspect, ils ont regardé la plaque d’immatriculation au dossier et se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un véhicule qui avait été signalé volé”, raconte en ce sens une source policière. Lire aussi Déni de conformité : « Ensauvagement » Mais la situation a vite dégénéré, le chauffeur du véhicule a refusé de se soumettre au contrôle. Cette dernière “impliquait une marche arrière puis une marche avant frappant un policier qui a été retrouvé à découvert sur le capot avant du véhicule”, précise le parquet de Lyon par le biais d’un communiqué. Pour se protéger et arrêter l’agresseur dans son élan, ce dernier a fait usage de son arme, dans des circonstances qui restent à établir. Un deuxième officier a également ouvert le feu, protégeant son collègue. La voiture termina finalement sa course une centaine de mètres plus loin, allant s’emboîter dans un autre véhicule. À VOIR AUSSI – Refus d’obtempérer à Vénissieux : “Les deux personnes étaient très mal connues des services de police”, assure Gérald Darmanin
26 et 20 ans
Les agents ont découvert deux hommes très grièvement blessés dans l’habitacle du véhicule et leur ont prodigué les premiers soins. Les pompiers qui se sont rapidement précipités sur les lieux, n’ont réussi à comprendre que le décès du passager, tandis que le conducteur, gravement touché à la tête, a été transporté en urgence à l’hôpital. On ignore pour le moment si les deux hommes, un certain Raihane S. et Adam B., âgés respectivement de 26 et 20 ans, étaient connus des services de police. Le touché officiel, plus légèrement blessé aux jambes, a été envoyé à l’hôpital pour examen. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Lyon, qui s’est rendu sur les lieux. Le premier pour “recel de vol”, “refus aggravé d’obtempérer” et “violence armée contre des policiers” et a été attribué à la DDSP. La seconde pour “violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de l’infliger”, attribuée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les deux agents qui ont fait usage de leurs armes sont actuellement interrogés par cette agence en garde à vue. Lire aussi Qu’est-ce que le CRS 8, une nouvelle unité spécialisée dans les violences urbaines ? Par ailleurs, deux sections de CRS 8 – 40 hommes – cette unité d’élite de la police nationale, seront envoyées ce vendredi après-midi à Vénissieux pour maintenir l’ordre et prévenir le déclenchement de violences civiles, apprend-on – nous auprès de la police nationale. Le syndicat de police Alliance, qui s’y est rendu pour soutenir les agents du sud de Lyon, a dénoncé “la banalisation des violences contre les forces de l’ordre, avec des gens qui n’hésitent plus à tenter une vie entière de maintien de l’ordre pour des motifs extrêmement anodins”. Lire aussi Avec ou sans uniforme, les policiers se sentent de plus en plus menacés dans leur quotidien Dans la nuit du 8 au 9 août, trois agents de la BAC avaient déjà été interpellés à Toulouse par un homme de 24 ans qui refusait de se soumettre à une vérification des antécédents. Le jeune voyou a alors tenté d’emprunter la Highway 64 dans le mauvais sens avant d’être stoppé par les tirs d’une deuxième patrouille qui avait été appelée en renfort et qui s’apprêtait, une fois de plus, à le faire, quitte à tuer. Quelques jours plus tôt, le 4 août, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), trois autres policiers avaient été blessés dans des circonstances similaires. Un dernier bilan obtenu par Le Figaro témoigne de la recrudescence alarmante des refus d’obtempérer sur le territoire. Elle révèle notamment qu’au moins 26.320 refus d’obtempérer ont été enregistrés en 2021 par les policiers et gendarmes. C’est plus d’un toutes les trente minutes. VOIR AUSSI – Légitime défense : dans quels cas la police peut-elle faire usage d’armes ?
title: “La Police Ouvre Le Feu Alors Qu Elle Refuse D Obtemp Rer Un Mort Et Un Gri Vement Bless Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-26” author: “Laura Ducharme”
Un homme est mort et un autre est entre la vie et la mort, après avoir été touché par des tirs de policiers à l’intérieur d’un véhicule, dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon, a-t-on appris de source policière et publique le bureau du procureur. Les faits se sont déroulés jeudi vers minuit, sur le parking d’un supermarché, alors que des agents tentaient de contrôler un véhicule en stationnement, qui avait été déclaré volé. “Les collègues ont tout de suite trouvé cela suspect, ils ont regardé la plaque d’immatriculation au dossier et se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un véhicule qui avait été signalé volé”, raconte en ce sens une source policière. Lire aussi Déni de conformité : « Ensauvagement » Mais la situation a vite dégénéré, le chauffeur du véhicule a refusé de se soumettre au contrôle. Cette dernière “impliquait une marche arrière puis une marche avant frappant un policier qui a été retrouvé à découvert sur le capot avant du véhicule”, précise le parquet de Lyon par le biais d’un communiqué. Pour se protéger et arrêter l’agresseur dans son élan, ce dernier a fait usage de son arme, dans des circonstances qui restent à établir. Un deuxième officier a également ouvert le feu, protégeant son collègue. La voiture termina finalement sa course une centaine de mètres plus loin, allant s’emboîter dans un autre véhicule. À VOIR AUSSI – Refus d’obtempérer à Vénissieux : “Les deux personnes étaient très mal connues des services de police”, assure Gérald Darmanin
26 et 20 ans
Les agents ont découvert deux hommes très grièvement blessés dans l’habitacle du véhicule et leur ont prodigué les premiers soins. Les pompiers qui se sont rapidement précipités sur les lieux, n’ont réussi à comprendre que le décès du passager, tandis que le conducteur, gravement touché à la tête, a été transporté en urgence à l’hôpital. On ignore pour le moment si les deux hommes, un certain Raihane S. et Adam B., âgés respectivement de 26 et 20 ans, étaient connus des services de police. Le touché officiel, plus légèrement blessé aux jambes, a été envoyé à l’hôpital pour examen. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Lyon, qui s’est rendu sur les lieux. Le premier pour “recel de vol”, “refus aggravé d’obtempérer” et “violence armée contre des policiers” et a été attribué à la DDSP. La seconde pour “violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de l’infliger”, attribuée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les deux agents qui ont fait usage de leurs armes sont actuellement interrogés par cette agence en garde à vue. Lire aussi Qu’est-ce que le CRS 8, une nouvelle unité spécialisée dans les violences urbaines ? Par ailleurs, deux sections de CRS 8 – 40 hommes – cette unité d’élite de la police nationale, seront envoyées ce vendredi après-midi à Vénissieux pour maintenir l’ordre et prévenir le déclenchement de violences civiles, apprend-on – nous auprès de la police nationale. Le syndicat de police Alliance, qui s’y est rendu pour soutenir les agents du sud de Lyon, a dénoncé “la banalisation des violences contre les forces de l’ordre, avec des gens qui n’hésitent plus à tenter une vie entière de maintien de l’ordre pour des motifs extrêmement anodins”. Lire aussi Avec ou sans uniforme, les policiers se sentent de plus en plus menacés dans leur quotidien Dans la nuit du 8 au 9 août, trois agents de la BAC avaient déjà été interpellés à Toulouse par un homme de 24 ans qui refusait de se soumettre à une vérification des antécédents. Le jeune voyou a alors tenté d’emprunter la Highway 64 dans le mauvais sens avant d’être stoppé par les tirs d’une deuxième patrouille qui avait été appelée en renfort et qui s’apprêtait, une fois de plus, à le faire, quitte à tuer. Quelques jours plus tôt, le 4 août, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), trois autres policiers avaient été blessés dans des circonstances similaires. Un dernier bilan obtenu par Le Figaro témoigne de la recrudescence alarmante des refus d’obtempérer sur le territoire. Elle révèle notamment qu’au moins 26.320 refus d’obtempérer ont été enregistrés en 2021 par les policiers et gendarmes. C’est plus d’un toutes les trente minutes. VOIR AUSSI – Légitime défense : dans quels cas la police peut-elle faire usage d’armes ?
title: “La Police Ouvre Le Feu Alors Qu Elle Refuse D Obtemp Rer Un Mort Et Un Gri Vement Bless Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-25” author: “David Granados”
Un homme est mort et un autre est entre la vie et la mort, après avoir été touché par des tirs de policiers à l’intérieur d’un véhicule, dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon, a-t-on appris de source policière et publique le bureau du procureur. Les faits se sont déroulés jeudi vers minuit, sur le parking d’un supermarché, alors que des agents tentaient de contrôler un véhicule en stationnement, qui avait été déclaré volé. “Les collègues ont tout de suite trouvé cela suspect, ils ont regardé la plaque d’immatriculation au dossier et se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un véhicule qui avait été signalé volé”, raconte en ce sens une source policière. Lire aussi Déni de conformité : « Ensauvagement » Mais la situation a vite dégénéré, le chauffeur du véhicule a refusé de se soumettre au contrôle. Cette dernière “impliquait une marche arrière puis une marche avant frappant un policier qui a été retrouvé à découvert sur le capot avant du véhicule”, précise le parquet de Lyon par le biais d’un communiqué. Pour se protéger et arrêter l’agresseur dans son élan, ce dernier a fait usage de son arme, dans des circonstances qui restent à établir. Un deuxième officier a également ouvert le feu, protégeant son collègue. La voiture termina finalement sa course une centaine de mètres plus loin, allant s’emboîter dans un autre véhicule. À VOIR AUSSI – Refus d’obtempérer à Vénissieux : “Les deux personnes étaient très mal connues des services de police”, assure Gérald Darmanin
26 et 20 ans
Les agents ont découvert deux hommes très grièvement blessés dans l’habitacle du véhicule et leur ont prodigué les premiers soins. Les pompiers qui se sont rapidement précipités sur les lieux, n’ont réussi à comprendre que le décès du passager, tandis que le conducteur, gravement touché à la tête, a été transporté en urgence à l’hôpital. On ignore pour le moment si les deux hommes, un certain Raihane S. et Adam B., âgés respectivement de 26 et 20 ans, étaient connus des services de police. Le touché officiel, plus légèrement blessé aux jambes, a été envoyé à l’hôpital pour examen. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Lyon, qui s’est rendu sur les lieux. Le premier pour “recel de vol”, “refus aggravé d’obtempérer” et “violence armée contre des policiers” et a été attribué à la DDSP. La seconde pour “violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de l’infliger”, attribuée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les deux agents qui ont fait usage de leurs armes sont actuellement interrogés par cette agence en garde à vue. Lire aussi Qu’est-ce que le CRS 8, une nouvelle unité spécialisée dans les violences urbaines ? Par ailleurs, deux sections de CRS 8 – 40 hommes – cette unité d’élite de la police nationale, seront envoyées ce vendredi après-midi à Vénissieux pour maintenir l’ordre et prévenir le déclenchement de violences civiles, apprend-on – nous auprès de la police nationale. Le syndicat de police Alliance, qui s’y est rendu pour soutenir les agents du sud de Lyon, a dénoncé “la banalisation des violences contre les forces de l’ordre, avec des gens qui n’hésitent plus à tenter une vie entière de maintien de l’ordre pour des motifs extrêmement anodins”. Lire aussi Avec ou sans uniforme, les policiers se sentent de plus en plus menacés dans leur quotidien Dans la nuit du 8 au 9 août, trois agents de la BAC avaient déjà été interpellés à Toulouse par un homme de 24 ans qui refusait de se soumettre à une vérification des antécédents. Le jeune voyou a alors tenté d’emprunter la Highway 64 dans le mauvais sens avant d’être stoppé par les tirs d’une deuxième patrouille qui avait été appelée en renfort et qui s’apprêtait, une fois de plus, à le faire, quitte à tuer. Quelques jours plus tôt, le 4 août, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), trois autres policiers avaient été blessés dans des circonstances similaires. Un dernier bilan obtenu par Le Figaro témoigne de la recrudescence alarmante des refus d’obtempérer sur le territoire. Elle révèle notamment qu’au moins 26.320 refus d’obtempérer ont été enregistrés en 2021 par les policiers et gendarmes. C’est plus d’un toutes les trente minutes. VOIR AUSSI – Légitime défense : dans quels cas la police peut-elle faire usage d’armes ?