Abdul Quayyem Ahmadzai avait 27 ans et vivait à Mulhouse (Haut-Rhin). Il avait travaillé quatre mois chez PSA Peugeot. Ce jeune Afghan est arrivé en France en 2016 et a obtenu le statut de réfugié politique. Selon le cousin de Yusuf, il avait entamé les démarches pour faire venir sa femme et ses quatre enfants, restés en Afghanistan. C’est finalement lui qui y retournera, dans un linceul, pour y être enterré. Abdul Quayyem Ahmadzai a été abattu dimanche 14 août vers midi à Colmar. Trois jours plus tard, mercredi 17 août, une dizaine de jeunes réfugiés afghans sont assis devant l’immeuble du 1 rue de Berlin, exactement là où certains d’entre eux se trouvaient dimanche quand Abdul Quayyem Ahmadzai a été mortellement touché par une balle. l’entreprise était sur le point de passer un bon moment. La glace. Yusuf a dû appeler la mère et la femme d’Abdul qui vivent dans la province de Logar, près de Kaboul, pour leur annoncer la terrible nouvelle. Abdul est décédé dans la nuit du dimanche 14 août au lundi 15 août, à l’hôpital Pasteur de Colmar. Depuis, sa photo, entourée de fleurs et de bougies, est posée par terre devant l’immeuble où il a été tué. Comment en est-on arrivé à ce drame dans ce quartier européen, un quartier connu pour être sensible, quoique plutôt paisible ? Nous avons d’abord parlé du rodéo. Un scénario qui a été écarté vingt-quatre heures plus tard, même si un jeune homme en scooter, selon des témoins, ferait rugir son engin à vide devant l’immeuble. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Un an après l’arrivée au pouvoir des talibans, la vie des réfugiés afghans en France
Avec ses quelques tables dressées à l’extérieur, la boulangerie-épicerie située au pied de cet immeuble est un point de rencontre. Abdul, descendu pour boire un verre, était là avec deux amis, au téléphone. Il aurait demandé au jeune homme d’arrêter de faire du bruit. Puis les histoires divergent. Il y avait des jurons – des conneries sexistes, « baise ta mère ». Des violences s’en sont suivies, une chaise et une bouteille ont été secouées, des coups. Le cousin Yusuf affirme que l’un des amis du scooter a sorti une arme à feu, mais l’autre lui a dit : “Pas là, il y a une caméra.” » Abdul aurait appelé la police. “Il ne parle pas bien le français, alors il m’a donné le téléphone”, rapporte Yusuf. Je leur ai dit qu’un type avait une arme, que c’était très, très dangereux, qu’il fallait qu’ils viennent vite. Ils m’ont dit : « Nous arrivons. Ils sont arrivés trente minutes plus tard… »

“Mélange de fierté et de colère”

Les jeunes hommes sont partis, laissant derrière eux le deux-roues. “Après, les Afghans ont détruit le scooter à coups de pied”, raconte un habitant de l’immeuble, qui dit avoir observé la scène depuis sa fenêtre. « Un coup de pied, dans le rétroviseur… » minimise Yusuf. Un groupe revient – mené par le conducteur du scooter et son ami – puis s’arrête à un carrefour à quelques dizaines de mètres de là. Des mots sont encore échangés. Un garçon sort un pistolet qu’il pointe en direction des réfugiés. “Les Afghans ont dit : ‘Allez-y, tirez, tirez !’ Parce qu’on n’aurait jamais deviné que c’était un vrai revolver, avec de vraies balles, ici en France ! dit Yusuf. Elle n’arrive toujours pas à croire qu’elle a vu l’agresseur s’éloigner tranquillement lorsqu’elle a réalisé que la police avait été prévenue. Il vous reste 56,34% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: " Colmar L Incompr Hension Demeure Apr S La Mort Par Balle D Un Jeune R Fugi Afghan Klmat" ShowToc: true date: “2022-12-09” author: “Rebecca Shaw”


Abdul Quayyem Ahmadzai avait 27 ans et vivait à Mulhouse (Haut-Rhin). Il avait travaillé quatre mois chez PSA Peugeot. Ce jeune Afghan est arrivé en France en 2016 et a obtenu le statut de réfugié politique. Selon le cousin de Yusuf, il avait entamé les démarches pour faire venir sa femme et ses quatre enfants, restés en Afghanistan. C’est finalement lui qui y retournera, dans un linceul, pour y être enterré. Abdul Quayyem Ahmadzai a été abattu dimanche 14 août vers midi à Colmar. Trois jours plus tard, mercredi 17 août, une dizaine de jeunes réfugiés afghans sont assis devant l’immeuble du 1 rue de Berlin, exactement là où certains d’entre eux se trouvaient dimanche quand Abdul Quayyem Ahmadzai a été mortellement touché par une balle. l’entreprise était sur le point de passer un bon moment. La glace. Yusuf a dû appeler la mère et la femme d’Abdul qui vivent dans la province de Logar, près de Kaboul, pour leur annoncer la terrible nouvelle. Abdul est décédé dans la nuit du dimanche 14 août au lundi 15 août, à l’hôpital Pasteur de Colmar. Depuis, sa photo, entourée de fleurs et de bougies, est posée par terre devant l’immeuble où il a été tué. Comment en est-on arrivé à ce drame dans ce quartier européen, un quartier connu pour être sensible, quoique plutôt paisible ? Nous avons d’abord parlé du rodéo. Un scénario qui a été écarté vingt-quatre heures plus tard, même si un jeune homme en scooter, selon des témoins, ferait rugir son engin à vide devant l’immeuble. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Un an après l’arrivée au pouvoir des talibans, la vie des réfugiés afghans en France
Avec ses quelques tables dressées à l’extérieur, la boulangerie-épicerie située au pied de cet immeuble est un point de rencontre. Abdul, descendu pour boire un verre, était là avec deux amis, au téléphone. Il aurait demandé au jeune homme d’arrêter de faire du bruit. Puis les histoires divergent. Il y avait des jurons – des conneries sexistes, « baise ta mère ». Des violences s’en sont suivies, une chaise et une bouteille ont été secouées, des coups. Le cousin Yusuf affirme que l’un des amis du scooter a sorti une arme à feu, mais l’autre lui a dit : “Pas là, il y a une caméra.” » Abdul aurait appelé la police. “Il ne parle pas bien le français, alors il m’a donné le téléphone”, rapporte Yusuf. Je leur ai dit qu’un type avait une arme, que c’était très, très dangereux, qu’il fallait qu’ils viennent vite. Ils m’ont dit : « Nous arrivons. Ils sont arrivés trente minutes plus tard… »

“Mélange de fierté et de colère”

Les jeunes hommes sont partis, laissant derrière eux le deux-roues. “Après, les Afghans ont détruit le scooter à coups de pied”, raconte un habitant de l’immeuble, qui dit avoir observé la scène depuis sa fenêtre. « Un coup de pied, dans le rétroviseur… » minimise Yusuf. Un groupe revient – mené par le conducteur du scooter et son ami – puis s’arrête à un carrefour à quelques dizaines de mètres de là. Des mots sont encore échangés. Un garçon sort un pistolet qu’il pointe en direction des réfugiés. “Les Afghans ont dit : ‘Allez-y, tirez, tirez !’ Parce qu’on n’aurait jamais deviné que c’était un vrai revolver, avec de vraies balles, ici en France ! dit Yusuf. Elle n’arrive toujours pas à croire qu’elle a vu l’agresseur s’éloigner tranquillement lorsqu’elle a réalisé que la police avait été prévenue. Il vous reste 56,34% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: " Colmar L Incompr Hension Demeure Apr S La Mort Par Balle D Un Jeune R Fugi Afghan Klmat" ShowToc: true date: “2022-12-18” author: “Erika Appling”


Abdul Quayyem Ahmadzai avait 27 ans et vivait à Mulhouse (Haut-Rhin). Il avait travaillé quatre mois chez PSA Peugeot. Ce jeune Afghan est arrivé en France en 2016 et a obtenu le statut de réfugié politique. Selon le cousin de Yusuf, il avait entamé les démarches pour faire venir sa femme et ses quatre enfants, restés en Afghanistan. C’est finalement lui qui y retournera, dans un linceul, pour y être enterré. Abdul Quayyem Ahmadzai a été abattu dimanche 14 août vers midi à Colmar. Trois jours plus tard, mercredi 17 août, une dizaine de jeunes réfugiés afghans sont assis devant l’immeuble du 1 rue de Berlin, exactement là où certains d’entre eux se trouvaient dimanche quand Abdul Quayyem Ahmadzai a été mortellement touché par une balle. l’entreprise était sur le point de passer un bon moment. La glace. Yusuf a dû appeler la mère et la femme d’Abdul qui vivent dans la province de Logar, près de Kaboul, pour leur annoncer la terrible nouvelle. Abdul est décédé dans la nuit du dimanche 14 août au lundi 15 août, à l’hôpital Pasteur de Colmar. Depuis, sa photo, entourée de fleurs et de bougies, est posée par terre devant l’immeuble où il a été tué. Comment en est-on arrivé à ce drame dans ce quartier européen, un quartier connu pour être sensible, quoique plutôt paisible ? Nous avons d’abord parlé du rodéo. Un scénario qui a été écarté vingt-quatre heures plus tard, même si un jeune homme en scooter, selon des témoins, ferait rugir son engin à vide devant l’immeuble. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Un an après l’arrivée au pouvoir des talibans, la vie des réfugiés afghans en France
Avec ses quelques tables dressées à l’extérieur, la boulangerie-épicerie située au pied de cet immeuble est un point de rencontre. Abdul, descendu pour boire un verre, était là avec deux amis, au téléphone. Il aurait demandé au jeune homme d’arrêter de faire du bruit. Puis les histoires divergent. Il y avait des jurons – des conneries sexistes, « baise ta mère ». Des violences s’en sont suivies, une chaise et une bouteille ont été secouées, des coups. Le cousin Yusuf affirme que l’un des amis du scooter a sorti une arme à feu, mais l’autre lui a dit : “Pas là, il y a une caméra.” » Abdul aurait appelé la police. “Il ne parle pas bien le français, alors il m’a donné le téléphone”, rapporte Yusuf. Je leur ai dit qu’un type avait une arme, que c’était très, très dangereux, qu’il fallait qu’ils viennent vite. Ils m’ont dit : « Nous arrivons. Ils sont arrivés trente minutes plus tard… »

“Mélange de fierté et de colère”

Les jeunes hommes sont partis, laissant derrière eux le deux-roues. “Après, les Afghans ont détruit le scooter à coups de pied”, raconte un habitant de l’immeuble, qui dit avoir observé la scène depuis sa fenêtre. « Un coup de pied, dans le rétroviseur… » minimise Yusuf. Un groupe revient – mené par le conducteur du scooter et son ami – puis s’arrête à un carrefour à quelques dizaines de mètres de là. Des mots sont encore échangés. Un garçon sort un pistolet qu’il pointe en direction des réfugiés. “Les Afghans ont dit : ‘Allez-y, tirez, tirez !’ Parce qu’on n’aurait jamais deviné que c’était un vrai revolver, avec de vraies balles, ici en France ! dit Yusuf. Elle n’arrive toujours pas à croire qu’elle a vu l’agresseur s’éloigner tranquillement lorsqu’elle a réalisé que la police avait été prévenue. Il vous reste 56,34% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: " Colmar L Incompr Hension Demeure Apr S La Mort Par Balle D Un Jeune R Fugi Afghan Klmat" ShowToc: true date: “2022-12-19” author: “Katharine Blume”


Abdul Quayyem Ahmadzai avait 27 ans et vivait à Mulhouse (Haut-Rhin). Il avait travaillé quatre mois chez PSA Peugeot. Ce jeune Afghan est arrivé en France en 2016 et a obtenu le statut de réfugié politique. Selon le cousin de Yusuf, il avait entamé les démarches pour faire venir sa femme et ses quatre enfants, restés en Afghanistan. C’est finalement lui qui y retournera, dans un linceul, pour y être enterré. Abdul Quayyem Ahmadzai a été abattu dimanche 14 août vers midi à Colmar. Trois jours plus tard, mercredi 17 août, une dizaine de jeunes réfugiés afghans sont assis devant l’immeuble du 1 rue de Berlin, exactement là où certains d’entre eux se trouvaient dimanche quand Abdul Quayyem Ahmadzai a été mortellement touché par une balle. l’entreprise était sur le point de passer un bon moment. La glace. Yusuf a dû appeler la mère et la femme d’Abdul qui vivent dans la province de Logar, près de Kaboul, pour leur annoncer la terrible nouvelle. Abdul est décédé dans la nuit du dimanche 14 août au lundi 15 août, à l’hôpital Pasteur de Colmar. Depuis, sa photo, entourée de fleurs et de bougies, est posée par terre devant l’immeuble où il a été tué. Comment en est-on arrivé à ce drame dans ce quartier européen, un quartier connu pour être sensible, quoique plutôt paisible ? Nous avons d’abord parlé du rodéo. Un scénario qui a été écarté vingt-quatre heures plus tard, même si un jeune homme en scooter, selon des témoins, ferait rugir son engin à vide devant l’immeuble. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Un an après l’arrivée au pouvoir des talibans, la vie des réfugiés afghans en France
Avec ses quelques tables dressées à l’extérieur, la boulangerie-épicerie située au pied de cet immeuble est un point de rencontre. Abdul, descendu pour boire un verre, était là avec deux amis, au téléphone. Il aurait demandé au jeune homme d’arrêter de faire du bruit. Puis les histoires divergent. Il y avait des jurons – des conneries sexistes, « baise ta mère ». Des violences s’en sont suivies, une chaise et une bouteille ont été secouées, des coups. Le cousin Yusuf affirme que l’un des amis du scooter a sorti une arme à feu, mais l’autre lui a dit : “Pas là, il y a une caméra.” » Abdul aurait appelé la police. “Il ne parle pas bien le français, alors il m’a donné le téléphone”, rapporte Yusuf. Je leur ai dit qu’un type avait une arme, que c’était très, très dangereux, qu’il fallait qu’ils viennent vite. Ils m’ont dit : « Nous arrivons. Ils sont arrivés trente minutes plus tard… »

“Mélange de fierté et de colère”

Les jeunes hommes sont partis, laissant derrière eux le deux-roues. “Après, les Afghans ont détruit le scooter à coups de pied”, raconte un habitant de l’immeuble, qui dit avoir observé la scène depuis sa fenêtre. « Un coup de pied, dans le rétroviseur… » minimise Yusuf. Un groupe revient – mené par le conducteur du scooter et son ami – puis s’arrête à un carrefour à quelques dizaines de mètres de là. Des mots sont encore échangés. Un garçon sort un pistolet qu’il pointe en direction des réfugiés. “Les Afghans ont dit : ‘Allez-y, tirez, tirez !’ Parce qu’on n’aurait jamais deviné que c’était un vrai revolver, avec de vraies balles, ici en France ! dit Yusuf. Elle n’arrive toujours pas à croire qu’elle a vu l’agresseur s’éloigner tranquillement lorsqu’elle a réalisé que la police avait été prévenue. Il vous reste 56,34% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: " Colmar L Incompr Hension Demeure Apr S La Mort Par Balle D Un Jeune R Fugi Afghan Klmat" ShowToc: true date: “2022-11-15” author: “Robert Kalas”


Abdul Quayyem Ahmadzai avait 27 ans et vivait à Mulhouse (Haut-Rhin). Il avait travaillé quatre mois chez PSA Peugeot. Ce jeune Afghan est arrivé en France en 2016 et a obtenu le statut de réfugié politique. Selon le cousin de Yusuf, il avait entamé les démarches pour faire venir sa femme et ses quatre enfants, restés en Afghanistan. C’est finalement lui qui y retournera, dans un linceul, pour y être enterré. Abdul Quayyem Ahmadzai a été abattu dimanche 14 août vers midi à Colmar. Trois jours plus tard, mercredi 17 août, une dizaine de jeunes réfugiés afghans sont assis devant l’immeuble du 1 rue de Berlin, exactement là où certains d’entre eux se trouvaient dimanche quand Abdul Quayyem Ahmadzai a été mortellement touché par une balle. l’entreprise était sur le point de passer un bon moment. La glace. Yusuf a dû appeler la mère et la femme d’Abdul qui vivent dans la province de Logar, près de Kaboul, pour leur annoncer la terrible nouvelle. Abdul est décédé dans la nuit du dimanche 14 août au lundi 15 août, à l’hôpital Pasteur de Colmar. Depuis, sa photo, entourée de fleurs et de bougies, est posée par terre devant l’immeuble où il a été tué. Comment en est-on arrivé à ce drame dans ce quartier européen, un quartier connu pour être sensible, quoique plutôt paisible ? Nous avons d’abord parlé du rodéo. Un scénario qui a été écarté vingt-quatre heures plus tard, même si un jeune homme en scooter, selon des témoins, ferait rugir son engin à vide devant l’immeuble. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Un an après l’arrivée au pouvoir des talibans, la vie des réfugiés afghans en France
Avec ses quelques tables dressées à l’extérieur, la boulangerie-épicerie située au pied de cet immeuble est un point de rencontre. Abdul, descendu pour boire un verre, était là avec deux amis, au téléphone. Il aurait demandé au jeune homme d’arrêter de faire du bruit. Puis les histoires divergent. Il y avait des jurons – des conneries sexistes, « baise ta mère ». Des violences s’en sont suivies, une chaise et une bouteille ont été secouées, des coups. Le cousin Yusuf affirme que l’un des amis du scooter a sorti une arme à feu, mais l’autre lui a dit : “Pas là, il y a une caméra.” » Abdul aurait appelé la police. “Il ne parle pas bien le français, alors il m’a donné le téléphone”, rapporte Yusuf. Je leur ai dit qu’un type avait une arme, que c’était très, très dangereux, qu’il fallait qu’ils viennent vite. Ils m’ont dit : « Nous arrivons. Ils sont arrivés trente minutes plus tard… »

“Mélange de fierté et de colère”

Les jeunes hommes sont partis, laissant derrière eux le deux-roues. “Après, les Afghans ont détruit le scooter à coups de pied”, raconte un habitant de l’immeuble, qui dit avoir observé la scène depuis sa fenêtre. « Un coup de pied, dans le rétroviseur… » minimise Yusuf. Un groupe revient – mené par le conducteur du scooter et son ami – puis s’arrête à un carrefour à quelques dizaines de mètres de là. Des mots sont encore échangés. Un garçon sort un pistolet qu’il pointe en direction des réfugiés. “Les Afghans ont dit : ‘Allez-y, tirez, tirez !’ Parce qu’on n’aurait jamais deviné que c’était un vrai revolver, avec de vraies balles, ici en France ! dit Yusuf. Elle n’arrive toujours pas à croire qu’elle a vu l’agresseur s’éloigner tranquillement lorsqu’elle a réalisé que la police avait été prévenue. Il vous reste 56,34% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.