“Les gens ont peur”

Cette grève générale déclenchée par les cheminots, au lieu de créer de l’hostilité, évoque plutôt la compassion, puisqu’après tout c’est toute une population dans le même bateau. « Ce sont des gens comme moi, nous essayons tous de gagner notre vie et de nous débrouiller. J’ai pour eux toute la sympathie du monde”, raconte un voyageur de la gare de Leeds, dans le nord de l’Angleterre, à un journaliste de l’AFP sur place. L’inflation touche particulièrement le secteur de l’énergie qui est entièrement privatisé et dont les prix ont beaucoup plus augmenté qu’en France, mais aussi l’alimentation. « Les populations modérées et aussi les classes moyennes sont touchées. Et ça va s’aggraver cet hiver pour entrer dans une crise permanente”, prédit Sarah Pickard, alors que la Banque d’Angleterre estime que l’inflation dans le pays dépassera les 13% en octobre. “Les gens ont peur et les syndicats manifestent un malaise que nous ne connaissons pas depuis longtemps. »

Le parcours du combattant des grévistes anglais

Quelque chose que même les Britanniques n’avaient pas vu depuis longtemps était la grève générale. “La dernière grève nationale de masse remonte à 2011”, se souvient Sarah Pickard, également auteur de British Civilization. Ecoles, hôpitaux et services municipaux sont alors restés les bras croisés pour manifester leur mécontentement face à la réforme des retraites. On est loin des manifestations parisiennes, mais il faut dire qu’au Royaume-Uni, on ne fait pas grève aussi souvent qu’en France. D’abord parce que “ce n’est pas culturel” et ensuite parce que “Margaret Thatcher a fait passer une loi rendant particulièrement difficile la grève et ce n’est pas depuis qu’elle a été abrogée que cette loi a été renforcée par le gouvernement actuel”, a déclaré l’expert. Les grèves spontanées sont totalement interdites, un bulletin de vote doit d’abord être déposé puis un scrutin syndical doit être organisé tout en “sachant qu’un vote par correspondance est considéré comme un non”. Malgré cette manière de croisade, les syndicats ont réussi à organiser ce qui semble être la plus grande grève des chemins de fer depuis 1989, la fin des années Thatcher. Reste à savoir si cette grève débouchera sur des négociations.

Le mouvement pourrait “continuer indéfiniment”

Le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Lynch, a averti que sans accord salarial, la grève pourrait “se poursuivre indéfiniment” et même s’étendre à “tous les secteurs de l’économie”. Pour Sarah Pickard, les syndicats ont les moyens de faire pression sur le gouvernement, car avec le Brexit “le pays manque d’effectifs”. Certaines grèves ont déjà été évitées après des offres d’indemnisation satisfaisantes, notamment dans une société de ravitaillement de l’aéroport d’Heathrow ou parmi le personnel au sol de British Airways. L’issue de cette crise dépendra aussi largement de l’élection du futur Premier ministre. Mais entre Rishi Sunak et Liz Truss “qui sont à la fois très à droite et assez déconnectées du monde”, il n’est pas certain que les syndicats obtiendront satisfaction, selon Sarah Pickard. “De plus, les deux veulent juste interdire les grèves dans les services publics essentiels.” Le ton est donné.


title: “Une Gr Ve G N Rale In Dite Qui T Moigne Du Malaise De Toute Une Population Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-23” author: “Andrew Albrecht”

“Les gens ont peur”

Cette grève générale déclenchée par les cheminots, au lieu de créer de l’hostilité, évoque plutôt la compassion, puisqu’après tout c’est toute une population dans le même bateau. « Ce sont des gens comme moi, nous essayons tous de gagner notre vie et de nous débrouiller. J’ai pour eux toute la sympathie du monde”, raconte un voyageur de la gare de Leeds, dans le nord de l’Angleterre, à un journaliste de l’AFP sur place. L’inflation touche particulièrement le secteur de l’énergie qui est entièrement privatisé et dont les prix ont beaucoup plus augmenté qu’en France, mais aussi l’alimentation. « Les populations modérées et aussi les classes moyennes sont touchées. Et ça va s’aggraver cet hiver pour entrer dans une crise permanente”, prédit Sarah Pickard, alors que la Banque d’Angleterre estime que l’inflation dans le pays dépassera les 13% en octobre. “Les gens ont peur et les syndicats manifestent un malaise que nous ne connaissons pas depuis longtemps. »

Le parcours du combattant des grévistes anglais

Quelque chose que même les Britanniques n’avaient pas vu depuis longtemps était la grève générale. “La dernière grève nationale de masse remonte à 2011”, se souvient Sarah Pickard, également auteur de British Civilization. Ecoles, hôpitaux et services municipaux sont alors restés les bras croisés pour manifester leur mécontentement face à la réforme des retraites. On est loin des manifestations parisiennes, mais il faut dire qu’au Royaume-Uni, on ne fait pas grève aussi souvent qu’en France. D’abord parce que “ce n’est pas culturel” et ensuite parce que “Margaret Thatcher a fait passer une loi rendant particulièrement difficile la grève et ce n’est pas depuis qu’elle a été abrogée que cette loi a été renforcée par le gouvernement actuel”, a déclaré l’expert. Les grèves spontanées sont totalement interdites, un bulletin de vote doit d’abord être déposé puis un scrutin syndical doit être organisé tout en “sachant qu’un vote par correspondance est considéré comme un non”. Malgré cette manière de croisade, les syndicats ont réussi à organiser ce qui semble être la plus grande grève des chemins de fer depuis 1989, la fin des années Thatcher. Reste à savoir si cette grève débouchera sur des négociations.

Le mouvement pourrait “continuer indéfiniment”

Le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Lynch, a averti que sans accord salarial, la grève pourrait “se poursuivre indéfiniment” et même s’étendre à “tous les secteurs de l’économie”. Pour Sarah Pickard, les syndicats ont les moyens de faire pression sur le gouvernement, car avec le Brexit “le pays manque d’effectifs”. Certaines grèves ont déjà été évitées après des offres d’indemnisation satisfaisantes, notamment dans une société de ravitaillement de l’aéroport d’Heathrow ou parmi le personnel au sol de British Airways. L’issue de cette crise dépendra aussi largement de l’élection du futur Premier ministre. Mais entre Rishi Sunak et Liz Truss “qui sont à la fois très à droite et assez déconnectées du monde”, il n’est pas certain que les syndicats obtiendront satisfaction, selon Sarah Pickard. “De plus, les deux veulent juste interdire les grèves dans les services publics essentiels.” Le ton est donné.


title: “Une Gr Ve G N Rale In Dite Qui T Moigne Du Malaise De Toute Une Population Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-14” author: “Ella Bernardi”

“Les gens ont peur”

Cette grève générale déclenchée par les cheminots, au lieu de créer de l’hostilité, évoque plutôt la compassion, puisqu’après tout c’est toute une population dans le même bateau. « Ce sont des gens comme moi, nous essayons tous de gagner notre vie et de nous débrouiller. J’ai pour eux toute la sympathie du monde”, raconte un voyageur de la gare de Leeds, dans le nord de l’Angleterre, à un journaliste de l’AFP sur place. L’inflation touche particulièrement le secteur de l’énergie qui est entièrement privatisé et dont les prix ont beaucoup plus augmenté qu’en France, mais aussi l’alimentation. « Les populations modérées et aussi les classes moyennes sont touchées. Et ça va s’aggraver cet hiver pour entrer dans une crise permanente”, prédit Sarah Pickard, alors que la Banque d’Angleterre estime que l’inflation dans le pays dépassera les 13% en octobre. “Les gens ont peur et les syndicats manifestent un malaise que nous ne connaissons pas depuis longtemps. »

Le parcours du combattant des grévistes anglais

Quelque chose que même les Britanniques n’avaient pas vu depuis longtemps était la grève générale. “La dernière grève nationale de masse remonte à 2011”, se souvient Sarah Pickard, également auteur de British Civilization. Ecoles, hôpitaux et services municipaux sont alors restés les bras croisés pour manifester leur mécontentement face à la réforme des retraites. On est loin des manifestations parisiennes, mais il faut dire qu’au Royaume-Uni, on ne fait pas grève aussi souvent qu’en France. D’abord parce que “ce n’est pas culturel” et ensuite parce que “Margaret Thatcher a fait passer une loi rendant particulièrement difficile la grève et ce n’est pas depuis qu’elle a été abrogée que cette loi a été renforcée par le gouvernement actuel”, a déclaré l’expert. Les grèves spontanées sont totalement interdites, un bulletin de vote doit d’abord être déposé puis un scrutin syndical doit être organisé tout en “sachant qu’un vote par correspondance est considéré comme un non”. Malgré cette manière de croisade, les syndicats ont réussi à organiser ce qui semble être la plus grande grève des chemins de fer depuis 1989, la fin des années Thatcher. Reste à savoir si cette grève débouchera sur des négociations.

Le mouvement pourrait “continuer indéfiniment”

Le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Lynch, a averti que sans accord salarial, la grève pourrait “se poursuivre indéfiniment” et même s’étendre à “tous les secteurs de l’économie”. Pour Sarah Pickard, les syndicats ont les moyens de faire pression sur le gouvernement, car avec le Brexit “le pays manque d’effectifs”. Certaines grèves ont déjà été évitées après des offres d’indemnisation satisfaisantes, notamment dans une société de ravitaillement de l’aéroport d’Heathrow ou parmi le personnel au sol de British Airways. L’issue de cette crise dépendra aussi largement de l’élection du futur Premier ministre. Mais entre Rishi Sunak et Liz Truss “qui sont à la fois très à droite et assez déconnectées du monde”, il n’est pas certain que les syndicats obtiendront satisfaction, selon Sarah Pickard. “De plus, les deux veulent juste interdire les grèves dans les services publics essentiels.” Le ton est donné.


title: “Une Gr Ve G N Rale In Dite Qui T Moigne Du Malaise De Toute Une Population Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-31” author: “John Badilla”

“Les gens ont peur”

Cette grève générale déclenchée par les cheminots, au lieu de créer de l’hostilité, évoque plutôt la compassion, puisqu’après tout c’est toute une population dans le même bateau. « Ce sont des gens comme moi, nous essayons tous de gagner notre vie et de nous débrouiller. J’ai pour eux toute la sympathie du monde”, raconte un voyageur de la gare de Leeds, dans le nord de l’Angleterre, à un journaliste de l’AFP sur place. L’inflation touche particulièrement le secteur de l’énergie qui est entièrement privatisé et dont les prix ont beaucoup plus augmenté qu’en France, mais aussi l’alimentation. « Les populations modérées et aussi les classes moyennes sont touchées. Et ça va s’aggraver cet hiver pour entrer dans une crise permanente”, prédit Sarah Pickard, alors que la Banque d’Angleterre estime que l’inflation dans le pays dépassera les 13% en octobre. “Les gens ont peur et les syndicats manifestent un malaise que nous ne connaissons pas depuis longtemps. »

Le parcours du combattant des grévistes anglais

Quelque chose que même les Britanniques n’avaient pas vu depuis longtemps était la grève générale. “La dernière grève nationale de masse remonte à 2011”, se souvient Sarah Pickard, également auteur de British Civilization. Ecoles, hôpitaux et services municipaux sont alors restés les bras croisés pour manifester leur mécontentement face à la réforme des retraites. On est loin des manifestations parisiennes, mais il faut dire qu’au Royaume-Uni, on ne fait pas grève aussi souvent qu’en France. D’abord parce que “ce n’est pas culturel” et ensuite parce que “Margaret Thatcher a fait passer une loi rendant particulièrement difficile la grève et ce n’est pas depuis qu’elle a été abrogée que cette loi a été renforcée par le gouvernement actuel”, a déclaré l’expert. Les grèves spontanées sont totalement interdites, un bulletin de vote doit d’abord être déposé puis un scrutin syndical doit être organisé tout en “sachant qu’un vote par correspondance est considéré comme un non”. Malgré cette manière de croisade, les syndicats ont réussi à organiser ce qui semble être la plus grande grève des chemins de fer depuis 1989, la fin des années Thatcher. Reste à savoir si cette grève débouchera sur des négociations.

Le mouvement pourrait “continuer indéfiniment”

Le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Lynch, a averti que sans accord salarial, la grève pourrait “se poursuivre indéfiniment” et même s’étendre à “tous les secteurs de l’économie”. Pour Sarah Pickard, les syndicats ont les moyens de faire pression sur le gouvernement, car avec le Brexit “le pays manque d’effectifs”. Certaines grèves ont déjà été évitées après des offres d’indemnisation satisfaisantes, notamment dans une société de ravitaillement de l’aéroport d’Heathrow ou parmi le personnel au sol de British Airways. L’issue de cette crise dépendra aussi largement de l’élection du futur Premier ministre. Mais entre Rishi Sunak et Liz Truss “qui sont à la fois très à droite et assez déconnectées du monde”, il n’est pas certain que les syndicats obtiendront satisfaction, selon Sarah Pickard. “De plus, les deux veulent juste interdire les grèves dans les services publics essentiels.” Le ton est donné.


title: “Une Gr Ve G N Rale In Dite Qui T Moigne Du Malaise De Toute Une Population Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Michael Grimm”

“Les gens ont peur”

Cette grève générale déclenchée par les cheminots, au lieu de créer de l’hostilité, évoque plutôt la compassion, puisqu’après tout c’est toute une population dans le même bateau. « Ce sont des gens comme moi, nous essayons tous de gagner notre vie et de nous débrouiller. J’ai pour eux toute la sympathie du monde”, raconte un voyageur de la gare de Leeds, dans le nord de l’Angleterre, à un journaliste de l’AFP sur place. L’inflation touche particulièrement le secteur de l’énergie qui est entièrement privatisé et dont les prix ont beaucoup plus augmenté qu’en France, mais aussi l’alimentation. « Les populations modérées et aussi les classes moyennes sont touchées. Et ça va s’aggraver cet hiver pour entrer dans une crise permanente”, prédit Sarah Pickard, alors que la Banque d’Angleterre estime que l’inflation dans le pays dépassera les 13% en octobre. “Les gens ont peur et les syndicats manifestent un malaise que nous ne connaissons pas depuis longtemps. »

Le parcours du combattant des grévistes anglais

Quelque chose que même les Britanniques n’avaient pas vu depuis longtemps était la grève générale. “La dernière grève nationale de masse remonte à 2011”, se souvient Sarah Pickard, également auteur de British Civilization. Ecoles, hôpitaux et services municipaux sont alors restés les bras croisés pour manifester leur mécontentement face à la réforme des retraites. On est loin des manifestations parisiennes, mais il faut dire qu’au Royaume-Uni, on ne fait pas grève aussi souvent qu’en France. D’abord parce que “ce n’est pas culturel” et ensuite parce que “Margaret Thatcher a fait passer une loi rendant particulièrement difficile la grève et ce n’est pas depuis qu’elle a été abrogée que cette loi a été renforcée par le gouvernement actuel”, a déclaré l’expert. Les grèves spontanées sont totalement interdites, un bulletin de vote doit d’abord être déposé puis un scrutin syndical doit être organisé tout en “sachant qu’un vote par correspondance est considéré comme un non”. Malgré cette manière de croisade, les syndicats ont réussi à organiser ce qui semble être la plus grande grève des chemins de fer depuis 1989, la fin des années Thatcher. Reste à savoir si cette grève débouchera sur des négociations.

Le mouvement pourrait “continuer indéfiniment”

Le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Lynch, a averti que sans accord salarial, la grève pourrait “se poursuivre indéfiniment” et même s’étendre à “tous les secteurs de l’économie”. Pour Sarah Pickard, les syndicats ont les moyens de faire pression sur le gouvernement, car avec le Brexit “le pays manque d’effectifs”. Certaines grèves ont déjà été évitées après des offres d’indemnisation satisfaisantes, notamment dans une société de ravitaillement de l’aéroport d’Heathrow ou parmi le personnel au sol de British Airways. L’issue de cette crise dépendra aussi largement de l’élection du futur Premier ministre. Mais entre Rishi Sunak et Liz Truss “qui sont à la fois très à droite et assez déconnectées du monde”, il n’est pas certain que les syndicats obtiendront satisfaction, selon Sarah Pickard. “De plus, les deux veulent juste interdire les grèves dans les services publics essentiels.” Le ton est donné.