C’était sans précédent dans la radiodiffusion publique allemande. Lundi 15 août, Patricia Schlesinger, administratrice depuis 2016 du radiodiffuseur public régional berlinois RBB, a été démise de ses fonctions avec effet immédiat, à la suite d’un vote quasi unanime du conseil d’administration. Éclaboussée dans plusieurs affaires révélées fin juin par le site Business Insider, elle avait démissionné, quelques jours plus tôt, de son poste de directrice de l’ARD, l’union des neuf radios régionales du pays – l’un des trois piliers, avec le Chaîne ZDF et radio Deutschlandfunk, radiodiffuseur public allemand. Le scandale arrive au pire moment, alors que ce système aux structures complexes est en pleine réforme. Patricia Schlesinger est accusée d’avoir abusé des privilèges de sa position sans l’intervention des autorités de tutelle. La presse a révélé qu’en plus de son salaire de plus de 300 000 euros annuels, l’ancienne chercheuse avait bénéficié d’amples “primes cibles” accordées dans des conditions peu transparentes.

Dîners privés

Elle est également accusée de s’être fait livrer des dîners privés à son domicile aux frais de son employeur, d’avoir commandé pour 1,4 million d’euros de travaux sur le sol de son bureau berlinois ou encore d’avoir profité d’une berline de luxe d’entreprise équipée de masseurs. des places. Son mari, ancien journaliste, aurait de son côté, grâce à son intervention, un travail de consultant pour le Centre des congrès de Berlin, une entreprise publique cogérée par le président du conseil de surveillance de la chaîne régionale RBB, Wolf. -Dieter Wolf, qui a démissionné le 9 août. Le parquet de Berlin a ouvert une enquête. La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par ménage ou à 220,32 € par an L’affaire a atteint de telles proportions que Friedrich Merz, président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), principal parti d’opposition, a publiquement dénoncé les dysfonctionnements de la chaîne publique qui ont révélé le scandale. “L’affaire Schlesinger a le potentiel de priver définitivement le service public de radiodiffusion de sa légitimité et de son acceptation publique”, a-t-il averti dans une chronique du 13 août. Un sérieux avertissement pour les chaînes et radios publiques allemandes, qui sont critiquées depuis plusieurs années pour leurs structures souvent jugées inutiles, trop chères ou inadaptées au paysage médiatique actuel. Les stations, qui doivent financer leur transition vers le numérique alors que les audiences traditionnelles se réduisent, sont sur la défensive depuis plusieurs années. Il témoigne du récent débat sur l’augmentation des redevances, qui a atteint des proportions sans précédent en 2020, lorsque le président de la région Saxe-Anhalt, Rainer Hasselof, a bloqué une augmentation de 86 centimètres par mois. Ce n’est qu’après une décision de la Cour constitutionnelle que la réforme a finalement été approuvée. Lire aussi : Abolir la taxe : risque de recul démocratique
La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par foyer ou 220,32 € par an (contre 136 € en France, avant sa suppression). En août 2021, quelques semaines avant de prendre ses fonctions à la tête d’ARD, Patricia Schlesinger justifiait l’augmentation de la contribution à l’audiovisuel public en expliquant au magazine Der Spiegel : « Faire des économies, c’est notre quotidien. . » Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)


title: “Un Scandale Branle La Radiodiffusion Publique En Allemagne Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-12” author: “Carlo Beasley”


C’était sans précédent dans la radiodiffusion publique allemande. Lundi 15 août, Patricia Schlesinger, administratrice depuis 2016 du radiodiffuseur public régional berlinois RBB, a été démise de ses fonctions avec effet immédiat, à la suite d’un vote quasi unanime du conseil d’administration. Éclaboussée dans plusieurs affaires révélées fin juin par le site Business Insider, elle avait démissionné, quelques jours plus tôt, de son poste de directrice de l’ARD, l’union des neuf radios régionales du pays – l’un des trois piliers, avec le Chaîne ZDF et radio Deutschlandfunk, radiodiffuseur public allemand. Le scandale arrive au pire moment, alors que ce système aux structures complexes est en pleine réforme. Patricia Schlesinger est accusée d’avoir abusé des privilèges de sa position sans l’intervention des autorités de tutelle. La presse a révélé qu’en plus de son salaire de plus de 300 000 euros annuels, l’ancienne chercheuse avait bénéficié d’amples “primes cibles” accordées dans des conditions peu transparentes.

Dîners privés

Elle est également accusée de s’être fait livrer des dîners privés à son domicile aux frais de son employeur, d’avoir commandé pour 1,4 million d’euros de travaux sur le sol de son bureau berlinois ou encore d’avoir profité d’une berline de luxe d’entreprise équipée de masseurs. des places. Son mari, ancien journaliste, aurait de son côté, grâce à son intervention, un travail de consultant pour le Centre des congrès de Berlin, une entreprise publique cogérée par le président du conseil de surveillance de la chaîne régionale RBB, Wolf. -Dieter Wolf, qui a démissionné le 9 août. Le parquet de Berlin a ouvert une enquête. La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par ménage ou à 220,32 € par an L’affaire a atteint de telles proportions que Friedrich Merz, président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), principal parti d’opposition, a publiquement dénoncé les dysfonctionnements de la chaîne publique qui ont révélé le scandale. “L’affaire Schlesinger a le potentiel de priver définitivement le service public de radiodiffusion de sa légitimité et de son acceptation publique”, a-t-il averti dans une chronique du 13 août. Un sérieux avertissement pour les chaînes et radios publiques allemandes, qui sont critiquées depuis plusieurs années pour leurs structures souvent jugées inutiles, trop chères ou inadaptées au paysage médiatique actuel. Les stations, qui doivent financer leur transition vers le numérique alors que les audiences traditionnelles se réduisent, sont sur la défensive depuis plusieurs années. Il témoigne du récent débat sur l’augmentation des redevances, qui a atteint des proportions sans précédent en 2020, lorsque le président de la région Saxe-Anhalt, Rainer Hasselof, a bloqué une augmentation de 86 centimètres par mois. Ce n’est qu’après une décision de la Cour constitutionnelle que la réforme a finalement été approuvée. Lire aussi : Abolir la taxe : risque de recul démocratique
La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par foyer ou 220,32 € par an (contre 136 € en France, avant sa suppression). En août 2021, quelques semaines avant de prendre ses fonctions à la tête d’ARD, Patricia Schlesinger justifiait l’augmentation de la contribution à l’audiovisuel public en expliquant au magazine Der Spiegel : « Faire des économies, c’est notre quotidien. . » Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)


title: “Un Scandale Branle La Radiodiffusion Publique En Allemagne Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-16” author: “Sarah Marchese”


C’était sans précédent dans la radiodiffusion publique allemande. Lundi 15 août, Patricia Schlesinger, administratrice depuis 2016 du radiodiffuseur public régional berlinois RBB, a été démise de ses fonctions avec effet immédiat, à la suite d’un vote quasi unanime du conseil d’administration. Éclaboussée dans plusieurs affaires révélées fin juin par le site Business Insider, elle avait démissionné, quelques jours plus tôt, de son poste de directrice de l’ARD, l’union des neuf radios régionales du pays – l’un des trois piliers, avec le Chaîne ZDF et radio Deutschlandfunk, radiodiffuseur public allemand. Le scandale arrive au pire moment, alors que ce système aux structures complexes est en pleine réforme. Patricia Schlesinger est accusée d’avoir abusé des privilèges de sa position sans l’intervention des autorités de tutelle. La presse a révélé qu’en plus de son salaire de plus de 300 000 euros annuels, l’ancienne chercheuse avait bénéficié d’amples “primes cibles” accordées dans des conditions peu transparentes.

Dîners privés

Elle est également accusée de s’être fait livrer des dîners privés à son domicile aux frais de son employeur, d’avoir commandé pour 1,4 million d’euros de travaux sur le sol de son bureau berlinois ou encore d’avoir profité d’une berline de luxe d’entreprise équipée de masseurs. des places. Son mari, ancien journaliste, aurait de son côté, grâce à son intervention, un travail de consultant pour le Centre des congrès de Berlin, une entreprise publique cogérée par le président du conseil de surveillance de la chaîne régionale RBB, Wolf. -Dieter Wolf, qui a démissionné le 9 août. Le parquet de Berlin a ouvert une enquête. La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par ménage ou à 220,32 € par an L’affaire a atteint de telles proportions que Friedrich Merz, président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), principal parti d’opposition, a publiquement dénoncé les dysfonctionnements de la chaîne publique qui ont révélé le scandale. “L’affaire Schlesinger a le potentiel de priver définitivement le service public de radiodiffusion de sa légitimité et de son acceptation publique”, a-t-il averti dans une chronique du 13 août. Un sérieux avertissement pour les chaînes et radios publiques allemandes, qui sont critiquées depuis plusieurs années pour leurs structures souvent jugées inutiles, trop chères ou inadaptées au paysage médiatique actuel. Les stations, qui doivent financer leur transition vers le numérique alors que les audiences traditionnelles se réduisent, sont sur la défensive depuis plusieurs années. Il témoigne du récent débat sur l’augmentation des redevances, qui a atteint des proportions sans précédent en 2020, lorsque le président de la région Saxe-Anhalt, Rainer Hasselof, a bloqué une augmentation de 86 centimètres par mois. Ce n’est qu’après une décision de la Cour constitutionnelle que la réforme a finalement été approuvée. Lire aussi : Abolir la taxe : risque de recul démocratique
La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par foyer ou 220,32 € par an (contre 136 € en France, avant sa suppression). En août 2021, quelques semaines avant de prendre ses fonctions à la tête d’ARD, Patricia Schlesinger justifiait l’augmentation de la contribution à l’audiovisuel public en expliquant au magazine Der Spiegel : « Faire des économies, c’est notre quotidien. . » Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)


title: “Un Scandale Branle La Radiodiffusion Publique En Allemagne Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-19” author: “Kyle Erikson”


C’était sans précédent dans la radiodiffusion publique allemande. Lundi 15 août, Patricia Schlesinger, administratrice depuis 2016 du radiodiffuseur public régional berlinois RBB, a été démise de ses fonctions avec effet immédiat, à la suite d’un vote quasi unanime du conseil d’administration. Éclaboussée dans plusieurs affaires révélées fin juin par le site Business Insider, elle avait démissionné, quelques jours plus tôt, de son poste de directrice de l’ARD, l’union des neuf radios régionales du pays – l’un des trois piliers, avec le Chaîne ZDF et radio Deutschlandfunk, radiodiffuseur public allemand. Le scandale arrive au pire moment, alors que ce système aux structures complexes est en pleine réforme. Patricia Schlesinger est accusée d’avoir abusé des privilèges de sa position sans l’intervention des autorités de tutelle. La presse a révélé qu’en plus de son salaire de plus de 300 000 euros annuels, l’ancienne chercheuse avait bénéficié d’amples “primes cibles” accordées dans des conditions peu transparentes.

Dîners privés

Elle est également accusée de s’être fait livrer des dîners privés à son domicile aux frais de son employeur, d’avoir commandé pour 1,4 million d’euros de travaux sur le sol de son bureau berlinois ou encore d’avoir profité d’une berline de luxe d’entreprise équipée de masseurs. des places. Son mari, ancien journaliste, aurait de son côté, grâce à son intervention, un travail de consultant pour le Centre des congrès de Berlin, une entreprise publique cogérée par le président du conseil de surveillance de la chaîne régionale RBB, Wolf. -Dieter Wolf, qui a démissionné le 9 août. Le parquet de Berlin a ouvert une enquête. La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par ménage ou à 220,32 € par an L’affaire a atteint de telles proportions que Friedrich Merz, président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), principal parti d’opposition, a publiquement dénoncé les dysfonctionnements de la chaîne publique qui ont révélé le scandale. “L’affaire Schlesinger a le potentiel de priver définitivement le service public de radiodiffusion de sa légitimité et de son acceptation publique”, a-t-il averti dans une chronique du 13 août. Un sérieux avertissement pour les chaînes et radios publiques allemandes, qui sont critiquées depuis plusieurs années pour leurs structures souvent jugées inutiles, trop chères ou inadaptées au paysage médiatique actuel. Les stations, qui doivent financer leur transition vers le numérique alors que les audiences traditionnelles se réduisent, sont sur la défensive depuis plusieurs années. Il témoigne du récent débat sur l’augmentation des redevances, qui a atteint des proportions sans précédent en 2020, lorsque le président de la région Saxe-Anhalt, Rainer Hasselof, a bloqué une augmentation de 86 centimètres par mois. Ce n’est qu’après une décision de la Cour constitutionnelle que la réforme a finalement été approuvée. Lire aussi : Abolir la taxe : risque de recul démocratique
La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par foyer ou 220,32 € par an (contre 136 € en France, avant sa suppression). En août 2021, quelques semaines avant de prendre ses fonctions à la tête d’ARD, Patricia Schlesinger justifiait l’augmentation de la contribution à l’audiovisuel public en expliquant au magazine Der Spiegel : « Faire des économies, c’est notre quotidien. . » Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)


title: “Un Scandale Branle La Radiodiffusion Publique En Allemagne Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-19” author: “Angela Floyd”


C’était sans précédent dans la radiodiffusion publique allemande. Lundi 15 août, Patricia Schlesinger, administratrice depuis 2016 du radiodiffuseur public régional berlinois RBB, a été démise de ses fonctions avec effet immédiat, à la suite d’un vote quasi unanime du conseil d’administration. Éclaboussée dans plusieurs affaires révélées fin juin par le site Business Insider, elle avait démissionné, quelques jours plus tôt, de son poste de directrice de l’ARD, l’union des neuf radios régionales du pays – l’un des trois piliers, avec le Chaîne ZDF et radio Deutschlandfunk, radiodiffuseur public allemand. Le scandale arrive au pire moment, alors que ce système aux structures complexes est en pleine réforme. Patricia Schlesinger est accusée d’avoir abusé des privilèges de sa position sans l’intervention des autorités de tutelle. La presse a révélé qu’en plus de son salaire de plus de 300 000 euros annuels, l’ancienne chercheuse avait bénéficié d’amples “primes cibles” accordées dans des conditions peu transparentes.

Dîners privés

Elle est également accusée de s’être fait livrer des dîners privés à son domicile aux frais de son employeur, d’avoir commandé pour 1,4 million d’euros de travaux sur le sol de son bureau berlinois ou encore d’avoir profité d’une berline de luxe d’entreprise équipée de masseurs. des places. Son mari, ancien journaliste, aurait de son côté, grâce à son intervention, un travail de consultant pour le Centre des congrès de Berlin, une entreprise publique cogérée par le président du conseil de surveillance de la chaîne régionale RBB, Wolf. -Dieter Wolf, qui a démissionné le 9 août. Le parquet de Berlin a ouvert une enquête. La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par ménage ou à 220,32 € par an L’affaire a atteint de telles proportions que Friedrich Merz, président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), principal parti d’opposition, a publiquement dénoncé les dysfonctionnements de la chaîne publique qui ont révélé le scandale. “L’affaire Schlesinger a le potentiel de priver définitivement le service public de radiodiffusion de sa légitimité et de son acceptation publique”, a-t-il averti dans une chronique du 13 août. Un sérieux avertissement pour les chaînes et radios publiques allemandes, qui sont critiquées depuis plusieurs années pour leurs structures souvent jugées inutiles, trop chères ou inadaptées au paysage médiatique actuel. Les stations, qui doivent financer leur transition vers le numérique alors que les audiences traditionnelles se réduisent, sont sur la défensive depuis plusieurs années. Il témoigne du récent débat sur l’augmentation des redevances, qui a atteint des proportions sans précédent en 2020, lorsque le président de la région Saxe-Anhalt, Rainer Hasselof, a bloqué une augmentation de 86 centimètres par mois. Ce n’est qu’après une décision de la Cour constitutionnelle que la réforme a finalement été approuvée. Lire aussi : Abolir la taxe : risque de recul démocratique
La redevance allemande s’élève actuellement à 18,36 € par mois et par foyer ou 220,32 € par an (contre 136 € en France, avant sa suppression). En août 2021, quelques semaines avant de prendre ses fonctions à la tête d’ARD, Patricia Schlesinger justifiait l’augmentation de la contribution à l’audiovisuel public en expliquant au magazine Der Spiegel : « Faire des économies, c’est notre quotidien. . » Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)