En tenant compte des dépôts, l’actif net de la Caisse a diminué de 28,2 G$, passant de 420 G$ à 392 G$. Le président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, s’est toutefois montré rassurant quant à l’état des finances de la Caisse. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers Le président-directeur général de la Caisse, Charles Émond, a toutefois cherché à rassurer les épargnants québécois en présentant ces résultats mercredi, soulignant que la capitalisation des régimes est stable. Je prends toujours du recul en tant que PDG de la Caisse pour rassurer les gens : leur rente n’est pas à risque. Les régimes sont entièrement capitalisés, même après ces coupes. Et depuis deux ans, il y a ces conditions informelles avec la pandémie, la guerre, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation […] nous avons augmenté nos actifs au cours des deux dernières années de 60 milliards de dollars. Il n’y a donc pas de crise en ce moment dont les gens doivent s’inquiéter. De plus, a-t-il dit, la forte reprise du marché depuis le 30 juin a déjà effacé la moitié de cette perte. « Vous voulez dire volatilité ? La moitié de la baisse de valeur que nous avons constatée en six mois, l’autre moitié a été récupérée en un peu plus d’un mois. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec Si cette tendance devait se poursuivre, elle permettrait au Fonds d’améliorer significativement ses résultats. Juillet s’est également avéré être le meilleur mois pour faire du shopping en deux ans. Rendement négatif de -7,9 % et suppression des investissements dans l’échange de crypto-monnaie Celsius Networks. Entrevue avec Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Un contexte informel
Mais comme tous les investisseurs, la Caisse n’a pas pu échapper à un contexte informel, caractérisé par l’imprévu et la volatilité avec la pandémie, la guerre en Ukraine, l’explosion de l’inflation et la hausse soudaine des taux d’intérêt. Le pire, cependant, a été la chute parallèle des actions et des obligations. “C’est la pire moitié des 50 dernières années pour les marchés boursiers et obligataires. C’est une correction extrêmement rare car simultanée. Il y avait très peu d’endroits où investir sans inconvénient. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec L’institution prend également soin de souligner que son résultat est non seulement supérieur à celui de son indice de référence, mais que sur les périodes de 5 et 10 ans, le rendement est toujours de 6,1 % et 8 % respectivement. 0,3 %. Si nous avions fait notre portefeuille de référence au cours des deux dernières années, nous aurions été à 364 milliards de dollars d’actifs, alors que nos actifs aujourd’hui, que nous rapportons, sont à 392 milliards de dollars. [il était même remonté à 405 milliards de dollars en date de mercredi, selon M. Émond]. Au cours des deux dernières années, nous avons continué d’être dans une série de conditions extrêmes, mais la Caisse a réussi à bien performer au cours de ces deux années. Les nouvelles ne sont pas sombres sur toute la ligne : du côté de l’immobilier, les portefeuilles Immobilier et Infrastructure ont affiché des rendements positifs de 10,2 % et 5,8 % respectivement. Il faut toutefois noter que le portefeuille Immobilier est l’un des rares à avoir un rendement inférieur au portefeuille de référence, qui s’élève à 11,4 %. C’est du côté des actions que le bât blesse. Ainsi, le rendement du portefeuille de private equity a baissé de 2,4 %. Mais c’est surtout le portefeuille actions qui a plongé pour les six premiers mois de 2022, en baisse de 16%. Comme la hausse de juillet ne peut être considérée comme une indication de ce qui s’en vient, Charles Émond assure que la Caisse demeure vigilante. Nous verrons comment les taux évolueront. L’attitude des banques centrales pour reprendre le contrôle de l’inflation sera nécessaire. Nous sommes dans un échiquier géopolitique très fragile avec des implications importantes pour les investisseurs. De plus, on craint un ralentissement économique et même, à certains endroits, une récession, a-t-il noté, prouvant que toute tentative de prévision serait vaine dans un environnement aussi volatil.
title: “La Caisse De D P T Enregistre Des Pertes De 33 6 Milliards De Dollars Pour Les Six Premiers Mois De 2022 Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-29” author: “Linda Tharpe”
En tenant compte des dépôts, l’actif net de la Caisse a diminué de 28,2 G$, passant de 420 G$ à 392 G$. Le président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, s’est toutefois montré rassurant quant à l’état des finances de la Caisse. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers Le président-directeur général de la Caisse, Charles Émond, a toutefois cherché à rassurer les épargnants québécois en présentant ces résultats mercredi, soulignant que la capitalisation des régimes est stable. Je prends toujours du recul en tant que PDG de la Caisse pour rassurer les gens : leur rente n’est pas à risque. Les régimes sont entièrement capitalisés, même après ces coupes. Et depuis deux ans, il y a ces conditions informelles avec la pandémie, la guerre, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation […] nous avons augmenté nos actifs au cours des deux dernières années de 60 milliards de dollars. Il n’y a donc pas de crise en ce moment dont les gens doivent s’inquiéter. De plus, a-t-il dit, la forte reprise du marché depuis le 30 juin a déjà effacé la moitié de cette perte. « Vous voulez dire volatilité ? La moitié de la baisse de valeur que nous avons constatée en six mois, l’autre moitié a été récupérée en un peu plus d’un mois. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec Si cette tendance devait se poursuivre, elle permettrait au Fonds d’améliorer significativement ses résultats. Juillet s’est également avéré être le meilleur mois pour faire du shopping en deux ans. Rendement négatif de -7,9 % et suppression des investissements dans l’échange de crypto-monnaie Celsius Networks. Entrevue avec Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Un contexte informel
Mais comme tous les investisseurs, la Caisse n’a pas pu échapper à un contexte informel, caractérisé par l’imprévu et la volatilité avec la pandémie, la guerre en Ukraine, l’explosion de l’inflation et la hausse soudaine des taux d’intérêt. Le pire, cependant, a été la chute parallèle des actions et des obligations. “C’est la pire moitié des 50 dernières années pour les marchés boursiers et obligataires. C’est une correction extrêmement rare car simultanée. Il y avait très peu d’endroits où investir sans inconvénient. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec L’institution prend également soin de souligner que son résultat est non seulement supérieur à celui de son indice de référence, mais que sur les périodes de 5 et 10 ans, le rendement est toujours de 6,1 % et 8 % respectivement. 0,3 %. Si nous avions fait notre portefeuille de référence au cours des deux dernières années, nous aurions été à 364 milliards de dollars d’actifs, alors que nos actifs aujourd’hui, que nous rapportons, sont à 392 milliards de dollars. [il était même remonté à 405 milliards de dollars en date de mercredi, selon M. Émond]. Au cours des deux dernières années, nous avons continué d’être dans une série de conditions extrêmes, mais la Caisse a réussi à bien performer au cours de ces deux années. Les nouvelles ne sont pas sombres sur toute la ligne : du côté de l’immobilier, les portefeuilles Immobilier et Infrastructure ont affiché des rendements positifs de 10,2 % et 5,8 % respectivement. Il faut toutefois noter que le portefeuille Immobilier est l’un des rares à avoir un rendement inférieur au portefeuille de référence, qui s’élève à 11,4 %. C’est du côté des actions que le bât blesse. Ainsi, le rendement du portefeuille de private equity a baissé de 2,4 %. Mais c’est surtout le portefeuille actions qui a plongé pour les six premiers mois de 2022, en baisse de 16%. Comme la hausse de juillet ne peut être considérée comme une indication de ce qui s’en vient, Charles Émond assure que la Caisse demeure vigilante. Nous verrons comment les taux évolueront. L’attitude des banques centrales pour reprendre le contrôle de l’inflation sera nécessaire. Nous sommes dans un échiquier géopolitique très fragile avec des implications importantes pour les investisseurs. De plus, on craint un ralentissement économique et même, à certains endroits, une récession, a-t-il noté, prouvant que toute tentative de prévision serait vaine dans un environnement aussi volatil.
title: “La Caisse De D P T Enregistre Des Pertes De 33 6 Milliards De Dollars Pour Les Six Premiers Mois De 2022 Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-08” author: “Sharon Moody”
En tenant compte des dépôts, l’actif net de la Caisse a diminué de 28,2 G$, passant de 420 G$ à 392 G$. Le président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, s’est toutefois montré rassurant quant à l’état des finances de la Caisse. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers Le président-directeur général de la Caisse, Charles Émond, a toutefois cherché à rassurer les épargnants québécois en présentant ces résultats mercredi, soulignant que la capitalisation des régimes est stable. Je prends toujours du recul en tant que PDG de la Caisse pour rassurer les gens : leur rente n’est pas à risque. Les régimes sont entièrement capitalisés, même après ces coupes. Et depuis deux ans, il y a ces conditions informelles avec la pandémie, la guerre, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation […] nous avons augmenté nos actifs au cours des deux dernières années de 60 milliards de dollars. Il n’y a donc pas de crise en ce moment dont les gens doivent s’inquiéter. De plus, a-t-il dit, la forte reprise du marché depuis le 30 juin a déjà effacé la moitié de cette perte. « Vous voulez dire volatilité ? La moitié de la baisse de valeur que nous avons constatée en six mois, l’autre moitié a été récupérée en un peu plus d’un mois. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec Si cette tendance devait se poursuivre, elle permettrait au Fonds d’améliorer significativement ses résultats. Juillet s’est également avéré être le meilleur mois pour faire du shopping en deux ans. Rendement négatif de -7,9 % et suppression des investissements dans l’échange de crypto-monnaie Celsius Networks. Entrevue avec Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Un contexte informel
Mais comme tous les investisseurs, la Caisse n’a pas pu échapper à un contexte informel, caractérisé par l’imprévu et la volatilité avec la pandémie, la guerre en Ukraine, l’explosion de l’inflation et la hausse soudaine des taux d’intérêt. Le pire, cependant, a été la chute parallèle des actions et des obligations. “C’est la pire moitié des 50 dernières années pour les marchés boursiers et obligataires. C’est une correction extrêmement rare car simultanée. Il y avait très peu d’endroits où investir sans inconvénient. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec L’institution prend également soin de souligner que son résultat est non seulement supérieur à celui de son indice de référence, mais que sur les périodes de 5 et 10 ans, le rendement est toujours de 6,1 % et 8 % respectivement. 0,3 %. Si nous avions fait notre portefeuille de référence au cours des deux dernières années, nous aurions été à 364 milliards de dollars d’actifs, alors que nos actifs aujourd’hui, que nous rapportons, sont à 392 milliards de dollars. [il était même remonté à 405 milliards de dollars en date de mercredi, selon M. Émond]. Au cours des deux dernières années, nous avons continué d’être dans une série de conditions extrêmes, mais la Caisse a réussi à bien performer au cours de ces deux années. Les nouvelles ne sont pas sombres sur toute la ligne : du côté de l’immobilier, les portefeuilles Immobilier et Infrastructure ont affiché des rendements positifs de 10,2 % et 5,8 % respectivement. Il faut toutefois noter que le portefeuille Immobilier est l’un des rares à avoir un rendement inférieur au portefeuille de référence, qui s’élève à 11,4 %. C’est du côté des actions que le bât blesse. Ainsi, le rendement du portefeuille de private equity a baissé de 2,4 %. Mais c’est surtout le portefeuille actions qui a plongé pour les six premiers mois de 2022, en baisse de 16%. Comme la hausse de juillet ne peut être considérée comme une indication de ce qui s’en vient, Charles Émond assure que la Caisse demeure vigilante. Nous verrons comment les taux évolueront. L’attitude des banques centrales pour reprendre le contrôle de l’inflation sera nécessaire. Nous sommes dans un échiquier géopolitique très fragile avec des implications importantes pour les investisseurs. De plus, on craint un ralentissement économique et même, à certains endroits, une récession, a-t-il noté, prouvant que toute tentative de prévision serait vaine dans un environnement aussi volatil.
title: “La Caisse De D P T Enregistre Des Pertes De 33 6 Milliards De Dollars Pour Les Six Premiers Mois De 2022 Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-27” author: “Kyle Morford”
En tenant compte des dépôts, l’actif net de la Caisse a diminué de 28,2 G$, passant de 420 G$ à 392 G$. Le président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, s’est toutefois montré rassurant quant à l’état des finances de la Caisse. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers Le président-directeur général de la Caisse, Charles Émond, a toutefois cherché à rassurer les épargnants québécois en présentant ces résultats mercredi, soulignant que la capitalisation des régimes est stable. Je prends toujours du recul en tant que PDG de la Caisse pour rassurer les gens : leur rente n’est pas à risque. Les régimes sont entièrement capitalisés, même après ces coupes. Et depuis deux ans, il y a ces conditions informelles avec la pandémie, la guerre, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation […] nous avons augmenté nos actifs au cours des deux dernières années de 60 milliards de dollars. Il n’y a donc pas de crise en ce moment dont les gens doivent s’inquiéter. De plus, a-t-il dit, la forte reprise du marché depuis le 30 juin a déjà effacé la moitié de cette perte. « Vous voulez dire volatilité ? La moitié de la baisse de valeur que nous avons constatée en six mois, l’autre moitié a été récupérée en un peu plus d’un mois. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec Si cette tendance devait se poursuivre, elle permettrait au Fonds d’améliorer significativement ses résultats. Juillet s’est également avéré être le meilleur mois pour faire du shopping en deux ans. Rendement négatif de -7,9 % et suppression des investissements dans l’échange de crypto-monnaie Celsius Networks. Entrevue avec Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Un contexte informel
Mais comme tous les investisseurs, la Caisse n’a pas pu échapper à un contexte informel, caractérisé par l’imprévu et la volatilité avec la pandémie, la guerre en Ukraine, l’explosion de l’inflation et la hausse soudaine des taux d’intérêt. Le pire, cependant, a été la chute parallèle des actions et des obligations. “C’est la pire moitié des 50 dernières années pour les marchés boursiers et obligataires. C’est une correction extrêmement rare car simultanée. Il y avait très peu d’endroits où investir sans inconvénient. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec L’institution prend également soin de souligner que son résultat est non seulement supérieur à celui de son indice de référence, mais que sur les périodes de 5 et 10 ans, le rendement est toujours de 6,1 % et 8 % respectivement. 0,3 %. Si nous avions fait notre portefeuille de référence au cours des deux dernières années, nous aurions été à 364 milliards de dollars d’actifs, alors que nos actifs aujourd’hui, que nous rapportons, sont à 392 milliards de dollars. [il était même remonté à 405 milliards de dollars en date de mercredi, selon M. Émond]. Au cours des deux dernières années, nous avons continué d’être dans une série de conditions extrêmes, mais la Caisse a réussi à bien performer au cours de ces deux années. Les nouvelles ne sont pas sombres sur toute la ligne : du côté de l’immobilier, les portefeuilles Immobilier et Infrastructure ont affiché des rendements positifs de 10,2 % et 5,8 % respectivement. Il faut toutefois noter que le portefeuille Immobilier est l’un des rares à avoir un rendement inférieur au portefeuille de référence, qui s’élève à 11,4 %. C’est du côté des actions que le bât blesse. Ainsi, le rendement du portefeuille de private equity a baissé de 2,4 %. Mais c’est surtout le portefeuille actions qui a plongé pour les six premiers mois de 2022, en baisse de 16%. Comme la hausse de juillet ne peut être considérée comme une indication de ce qui s’en vient, Charles Émond assure que la Caisse demeure vigilante. Nous verrons comment les taux évolueront. L’attitude des banques centrales pour reprendre le contrôle de l’inflation sera nécessaire. Nous sommes dans un échiquier géopolitique très fragile avec des implications importantes pour les investisseurs. De plus, on craint un ralentissement économique et même, à certains endroits, une récession, a-t-il noté, prouvant que toute tentative de prévision serait vaine dans un environnement aussi volatil.
title: “La Caisse De D P T Enregistre Des Pertes De 33 6 Milliards De Dollars Pour Les Six Premiers Mois De 2022 Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-08” author: “Ruben Townsend”
En tenant compte des dépôts, l’actif net de la Caisse a diminué de 28,2 G$, passant de 420 G$ à 392 G$. Le président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, s’est toutefois montré rassurant quant à l’état des finances de la Caisse. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers Le président-directeur général de la Caisse, Charles Émond, a toutefois cherché à rassurer les épargnants québécois en présentant ces résultats mercredi, soulignant que la capitalisation des régimes est stable. Je prends toujours du recul en tant que PDG de la Caisse pour rassurer les gens : leur rente n’est pas à risque. Les régimes sont entièrement capitalisés, même après ces coupes. Et depuis deux ans, il y a ces conditions informelles avec la pandémie, la guerre, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation […] nous avons augmenté nos actifs au cours des deux dernières années de 60 milliards de dollars. Il n’y a donc pas de crise en ce moment dont les gens doivent s’inquiéter. De plus, a-t-il dit, la forte reprise du marché depuis le 30 juin a déjà effacé la moitié de cette perte. « Vous voulez dire volatilité ? La moitié de la baisse de valeur que nous avons constatée en six mois, l’autre moitié a été récupérée en un peu plus d’un mois. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec Si cette tendance devait se poursuivre, elle permettrait au Fonds d’améliorer significativement ses résultats. Juillet s’est également avéré être le meilleur mois pour faire du shopping en deux ans. Rendement négatif de -7,9 % et suppression des investissements dans l’échange de crypto-monnaie Celsius Networks. Entrevue avec Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Un contexte informel
Mais comme tous les investisseurs, la Caisse n’a pas pu échapper à un contexte informel, caractérisé par l’imprévu et la volatilité avec la pandémie, la guerre en Ukraine, l’explosion de l’inflation et la hausse soudaine des taux d’intérêt. Le pire, cependant, a été la chute parallèle des actions et des obligations. “C’est la pire moitié des 50 dernières années pour les marchés boursiers et obligataires. C’est une correction extrêmement rare car simultanée. Il y avait très peu d’endroits où investir sans inconvénient. » — Une citation de Charles Émond, président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec L’institution prend également soin de souligner que son résultat est non seulement supérieur à celui de son indice de référence, mais que sur les périodes de 5 et 10 ans, le rendement est toujours de 6,1 % et 8 % respectivement. 0,3 %. Si nous avions fait notre portefeuille de référence au cours des deux dernières années, nous aurions été à 364 milliards de dollars d’actifs, alors que nos actifs aujourd’hui, que nous rapportons, sont à 392 milliards de dollars. [il était même remonté à 405 milliards de dollars en date de mercredi, selon M. Émond]. Au cours des deux dernières années, nous avons continué d’être dans une série de conditions extrêmes, mais la Caisse a réussi à bien performer au cours de ces deux années. Les nouvelles ne sont pas sombres sur toute la ligne : du côté de l’immobilier, les portefeuilles Immobilier et Infrastructure ont affiché des rendements positifs de 10,2 % et 5,8 % respectivement. Il faut toutefois noter que le portefeuille Immobilier est l’un des rares à avoir un rendement inférieur au portefeuille de référence, qui s’élève à 11,4 %. C’est du côté des actions que le bât blesse. Ainsi, le rendement du portefeuille de private equity a baissé de 2,4 %. Mais c’est surtout le portefeuille actions qui a plongé pour les six premiers mois de 2022, en baisse de 16%. Comme la hausse de juillet ne peut être considérée comme une indication de ce qui s’en vient, Charles Émond assure que la Caisse demeure vigilante. Nous verrons comment les taux évolueront. L’attitude des banques centrales pour reprendre le contrôle de l’inflation sera nécessaire. Nous sommes dans un échiquier géopolitique très fragile avec des implications importantes pour les investisseurs. De plus, on craint un ralentissement économique et même, à certains endroits, une récession, a-t-il noté, prouvant que toute tentative de prévision serait vaine dans un environnement aussi volatil.