Fourniture “d’armes” et collecte “d’informations au profit de groupes terroristes”, “espionnage” et “intimidation” des forces armées du Mali (FAMA)… l’ONU, l’ambassadeur chinois Zhang Jun, Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie du Oui, il a multiplié les accusations contre la France. Le même jour, dans le nord du Mali, le dernier soldat de l’opération “Barkhane” a quitté la base de Gao après plus de neuf ans d’opérations menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Au Mali, le retrait discret des derniers soldats français de l’opération « Barkhane »
Cette lettre de trois pages, consultée par Le Monde, détaille les “actes d’agression” présumés commis par les forces françaises. La junte, au pouvoir depuis le double coup d’État d’août 2020 et de mai 2021, affirme avoir “enregistré plus d’une cinquantaine de violations délibérées de l’espace aérien du Mali par des avions étrangers, notamment par les forces françaises”, depuis le début de l’année. Ces derniers sont principalement accusés « d’actes d’indiscipline caractérisés par le refus d’obéir aux instructions des services du contrôle aérien », la falsification des documents de vol ou encore l’entrave à la circulation de l’aviation militaire malienne et ce, « tout au long du processus de transfert aux autorités maliennes ». de l’espace aérien nord, après l’annonce du retrait de Barkhane [au mois de février 2022]. » Les accusations vont bien plus loin que ces prétendus actes d’indiscipline aérienne. Le gouvernement malien affirme qu’« il dispose de nombreuses preuves que ces violations flagrantes (…) ont été utilisées par la France pour recueillir des informations au profit de groupes terroristes opérant au Sahel et leur larguer des armes et des munitions ». Sans toutefois avoir, pour l’instant, délivré un seul récépissé au Conseil de sécurité. En conclusion, Abdoulaye Diop prévient qu’en cas de « persistance de cette attitude qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays [le Mali se réserve] le droit de légitime défense ».

“Des accusations manifestement sans fondement”, répond Paris

L’Élysée balaye ces attentats : « La junte a fait un pas vers l’incroyable et l’improbable, en proférant des accusations manifestement infondées. Les seules activités sécuritaires menées lors du retrait de « Barkhane » ont été « la sécurisation des derniers convois militaires français de l’opération quittant le Mali, la surveillance des activités terroristes et le ciblage des hauts responsables des deux principaux groupes [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida) et l’organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS)] “, précise le bureau. Il vous reste 55,45% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “La Junte Malienne Accuse La France De Fournir Des Armes Et Des Renseignements Aux Groupes Terroristes Arm S Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-22” author: “Thomas Rahn”


Fourniture “d’armes” et collecte “d’informations au profit de groupes terroristes”, “espionnage” et “intimidation” des forces armées du Mali (FAMA)… l’ONU, l’ambassadeur chinois Zhang Jun, Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie du Oui, il a multiplié les accusations contre la France. Le même jour, dans le nord du Mali, le dernier soldat de l’opération “Barkhane” a quitté la base de Gao après plus de neuf ans d’opérations menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Au Mali, le retrait discret des derniers soldats français de l’opération « Barkhane »
Cette lettre de trois pages, consultée par Le Monde, détaille les “actes d’agression” présumés commis par les forces françaises. La junte, au pouvoir depuis le double coup d’État d’août 2020 et de mai 2021, affirme avoir “enregistré plus d’une cinquantaine de violations délibérées de l’espace aérien du Mali par des avions étrangers, notamment par les forces françaises”, depuis le début de l’année. Ces derniers sont principalement accusés « d’actes d’indiscipline caractérisés par le refus d’obéir aux instructions des services du contrôle aérien », la falsification des documents de vol ou encore l’entrave à la circulation de l’aviation militaire malienne et ce, « tout au long du processus de transfert aux autorités maliennes ». de l’espace aérien nord, après l’annonce du retrait de Barkhane [au mois de février 2022]. » Les accusations vont bien plus loin que ces prétendus actes d’indiscipline aérienne. Le gouvernement malien affirme qu’« il dispose de nombreuses preuves que ces violations flagrantes (…) ont été utilisées par la France pour recueillir des informations au profit de groupes terroristes opérant au Sahel et leur larguer des armes et des munitions ». Sans toutefois avoir, pour l’instant, délivré un seul récépissé au Conseil de sécurité. En conclusion, Abdoulaye Diop prévient qu’en cas de « persistance de cette attitude qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays [le Mali se réserve] le droit de légitime défense ».

“Des accusations manifestement sans fondement”, répond Paris

L’Élysée balaye ces attentats : « La junte a fait un pas vers l’incroyable et l’improbable, en proférant des accusations manifestement infondées. Les seules activités sécuritaires menées lors du retrait de « Barkhane » ont été « la sécurisation des derniers convois militaires français de l’opération quittant le Mali, la surveillance des activités terroristes et le ciblage des hauts responsables des deux principaux groupes [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida) et l’organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS)] “, précise le bureau. Il vous reste 55,45% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “La Junte Malienne Accuse La France De Fournir Des Armes Et Des Renseignements Aux Groupes Terroristes Arm S Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-27” author: “Sandra Moriarty”


Fourniture “d’armes” et collecte “d’informations au profit de groupes terroristes”, “espionnage” et “intimidation” des forces armées du Mali (FAMA)… l’ONU, l’ambassadeur chinois Zhang Jun, Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie du Oui, il a multiplié les accusations contre la France. Le même jour, dans le nord du Mali, le dernier soldat de l’opération “Barkhane” a quitté la base de Gao après plus de neuf ans d’opérations menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Au Mali, le retrait discret des derniers soldats français de l’opération « Barkhane »
Cette lettre de trois pages, consultée par Le Monde, détaille les “actes d’agression” présumés commis par les forces françaises. La junte, au pouvoir depuis le double coup d’État d’août 2020 et de mai 2021, affirme avoir “enregistré plus d’une cinquantaine de violations délibérées de l’espace aérien du Mali par des avions étrangers, notamment par les forces françaises”, depuis le début de l’année. Ces derniers sont principalement accusés « d’actes d’indiscipline caractérisés par le refus d’obéir aux instructions des services du contrôle aérien », la falsification des documents de vol ou encore l’entrave à la circulation de l’aviation militaire malienne et ce, « tout au long du processus de transfert aux autorités maliennes ». de l’espace aérien nord, après l’annonce du retrait de Barkhane [au mois de février 2022]. » Les accusations vont bien plus loin que ces prétendus actes d’indiscipline aérienne. Le gouvernement malien affirme qu’« il dispose de nombreuses preuves que ces violations flagrantes (…) ont été utilisées par la France pour recueillir des informations au profit de groupes terroristes opérant au Sahel et leur larguer des armes et des munitions ». Sans toutefois avoir, pour l’instant, délivré un seul récépissé au Conseil de sécurité. En conclusion, Abdoulaye Diop prévient qu’en cas de « persistance de cette attitude qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays [le Mali se réserve] le droit de légitime défense ».

“Des accusations manifestement sans fondement”, répond Paris

L’Élysée balaye ces attentats : « La junte a fait un pas vers l’incroyable et l’improbable, en proférant des accusations manifestement infondées. Les seules activités sécuritaires menées lors du retrait de « Barkhane » ont été « la sécurisation des derniers convois militaires français de l’opération quittant le Mali, la surveillance des activités terroristes et le ciblage des hauts responsables des deux principaux groupes [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida) et l’organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS)] “, précise le bureau. Il vous reste 55,45% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “La Junte Malienne Accuse La France De Fournir Des Armes Et Des Renseignements Aux Groupes Terroristes Arm S Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-21” author: “Elizabeth Miller”


Fourniture “d’armes” et collecte “d’informations au profit de groupes terroristes”, “espionnage” et “intimidation” des forces armées du Mali (FAMA)… l’ONU, l’ambassadeur chinois Zhang Jun, Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie du Oui, il a multiplié les accusations contre la France. Le même jour, dans le nord du Mali, le dernier soldat de l’opération “Barkhane” a quitté la base de Gao après plus de neuf ans d’opérations menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Au Mali, le retrait discret des derniers soldats français de l’opération « Barkhane »
Cette lettre de trois pages, consultée par Le Monde, détaille les “actes d’agression” présumés commis par les forces françaises. La junte, au pouvoir depuis le double coup d’État d’août 2020 et de mai 2021, affirme avoir “enregistré plus d’une cinquantaine de violations délibérées de l’espace aérien du Mali par des avions étrangers, notamment par les forces françaises”, depuis le début de l’année. Ces derniers sont principalement accusés « d’actes d’indiscipline caractérisés par le refus d’obéir aux instructions des services du contrôle aérien », la falsification des documents de vol ou encore l’entrave à la circulation de l’aviation militaire malienne et ce, « tout au long du processus de transfert aux autorités maliennes ». de l’espace aérien nord, après l’annonce du retrait de Barkhane [au mois de février 2022]. » Les accusations vont bien plus loin que ces prétendus actes d’indiscipline aérienne. Le gouvernement malien affirme qu’« il dispose de nombreuses preuves que ces violations flagrantes (…) ont été utilisées par la France pour recueillir des informations au profit de groupes terroristes opérant au Sahel et leur larguer des armes et des munitions ». Sans toutefois avoir, pour l’instant, délivré un seul récépissé au Conseil de sécurité. En conclusion, Abdoulaye Diop prévient qu’en cas de « persistance de cette attitude qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays [le Mali se réserve] le droit de légitime défense ».

“Des accusations manifestement sans fondement”, répond Paris

L’Élysée balaye ces attentats : « La junte a fait un pas vers l’incroyable et l’improbable, en proférant des accusations manifestement infondées. Les seules activités sécuritaires menées lors du retrait de « Barkhane » ont été « la sécurisation des derniers convois militaires français de l’opération quittant le Mali, la surveillance des activités terroristes et le ciblage des hauts responsables des deux principaux groupes [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida) et l’organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS)] “, précise le bureau. Il vous reste 55,45% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “La Junte Malienne Accuse La France De Fournir Des Armes Et Des Renseignements Aux Groupes Terroristes Arm S Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-27” author: “Jack Bush”


Fourniture “d’armes” et collecte “d’informations au profit de groupes terroristes”, “espionnage” et “intimidation” des forces armées du Mali (FAMA)… l’ONU, l’ambassadeur chinois Zhang Jun, Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie du Oui, il a multiplié les accusations contre la France. Le même jour, dans le nord du Mali, le dernier soldat de l’opération “Barkhane” a quitté la base de Gao après plus de neuf ans d’opérations menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Au Mali, le retrait discret des derniers soldats français de l’opération « Barkhane »
Cette lettre de trois pages, consultée par Le Monde, détaille les “actes d’agression” présumés commis par les forces françaises. La junte, au pouvoir depuis le double coup d’État d’août 2020 et de mai 2021, affirme avoir “enregistré plus d’une cinquantaine de violations délibérées de l’espace aérien du Mali par des avions étrangers, notamment par les forces françaises”, depuis le début de l’année. Ces derniers sont principalement accusés « d’actes d’indiscipline caractérisés par le refus d’obéir aux instructions des services du contrôle aérien », la falsification des documents de vol ou encore l’entrave à la circulation de l’aviation militaire malienne et ce, « tout au long du processus de transfert aux autorités maliennes ». de l’espace aérien nord, après l’annonce du retrait de Barkhane [au mois de février 2022]. » Les accusations vont bien plus loin que ces prétendus actes d’indiscipline aérienne. Le gouvernement malien affirme qu’« il dispose de nombreuses preuves que ces violations flagrantes (…) ont été utilisées par la France pour recueillir des informations au profit de groupes terroristes opérant au Sahel et leur larguer des armes et des munitions ». Sans toutefois avoir, pour l’instant, délivré un seul récépissé au Conseil de sécurité. En conclusion, Abdoulaye Diop prévient qu’en cas de « persistance de cette attitude qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays [le Mali se réserve] le droit de légitime défense ».

“Des accusations manifestement sans fondement”, répond Paris

L’Élysée balaye ces attentats : « La junte a fait un pas vers l’incroyable et l’improbable, en proférant des accusations manifestement infondées. Les seules activités sécuritaires menées lors du retrait de « Barkhane » ont été « la sécurisation des derniers convois militaires français de l’opération quittant le Mali, la surveillance des activités terroristes et le ciblage des hauts responsables des deux principaux groupes [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida) et l’organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS)] “, précise le bureau. Il vous reste 55,45% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.